Cette annonce a été faite par le mouvement populaire baptisé « Brigade Anti-sardinards » ce mercredi 24 juillet 2019, à travers un communiqué signé par son chef appelé Calibri Calibro.
Dans ce communiqué, la BAS réitère qu’elle est une organisation « par le peuple et pour le peuple » et est épris du changement et des conditions de vie de ces compatriotes.
Ce mouvement hostile au régime de Yaoundé informe l’opinion nationale et internationale qu’elle a sept priorités actuellement. Il s’agit de l’arrêt immédiat du génocide qui perdure et détruit les familles dans les régions anglophones du Cameroun ; du non au hold-up électoral 2018 (oui au recomptage des voix) ; la libération du « président élu », le Pr Maurice Kamto et sa coalition gagnante ; la libération des membres et sympathisants du MRC et des marcheurs du 26 janvier, du 1er juin et du 8 juin 2019 et tous les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise postélectorale ; la libération de toutes les personnes emprisonnées dans le cadre de la crise anglophone avec à sa tête Sisuku Ayuk Julius Tabe ; la libération de tous les activistes, les journalistes et artistes à l’instar de Paul Chouta, Valséro, Blaise Essama, Sakne Raymand Anama Jules et bien d’autres. La boucle des priorités est la « la démission sans condition de Paul Biya ».
La BAS annonce qu’elle va s’opposer à tout gouvernement de transition au Cameroun par l’ordre gouvernant actuel. « La seule personne qui a mandat du peuple de former un gouvernement de transition est le président élu le Pr Maurice Kamto », estime la BAS.
Ce mouvement est né au lendemain de la dernière élection présidentielle au Cameroun. Il a pour objectif de contester le président élu et proclamé par le Conseil Constitutionnel. Cette organisation a organisé un fatwas contre certains artistes qui ont soutenu le parti au pouvoir pendant la campagne présidentielle. Certains responsables camerounais sont frappés d’interdiction de séjour en occident par la BAS, par exemple Me Jean De Dieu Momo. La BAS a perturbé le récent séjour de Paul Biya à Génève. Certains Chefs traditionnels sont aussi interdits de séjour en occident à l’instar du Chef Bangoulap.