Dans un communiqué rendu public ce lundi 3 juin 2019 au journal de 13 heures sur le poste national de la CRTV, Charles Ndongo, le directeur général de la télévision publique camerounaise, a annoncé le lancement officiel de « CRTV Sports and Entertainment » pour le 6 juin 2019.
En guise d’inauguration comme l’indique le communiqué, un match de gala est prévu au stade de Ngoa Ekellé.
Cette rencontre amicale opposera une équipe composée d’anciens Lions indomptables à une sélection « All stars » constituée des journalistes, de directeurs généraux et autres personnalités publiques.
Interrogé par le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, en kiosque ce lundi 3 juin 2019, Simon Lyonga explique : « L’objectif à travers ce match est de montrer le sport dans toutes ses variantes. Car CRTV Sports ne se limitera pas seulement au sport de compétition. Nous serons dans les championnats de vacances, les 2-0, etc. ».
Le nouveau bébé de la CRTV sera spécialisé dans la diffusion en direct des évènements sportifs et les rediffusions. Ceci prendra effet à partir de la Coupe du monde féminine France 2019, qui selon les patrons de cette chaine promette de diffuser de diffuser intégralement : « On montrera les matchs en direct et le lendemain, on les rediffusera avant ceux du jour », rassure Simon Lyonga.
Déjà, depuis cette annonce, l’opinion publique reste sceptique quant à la bonne marche de cette chaine. Faisant le lien avec CRTV News, qui pour certains n’est qu’une pâle copie de la CRTV mère et dont le role n’est pas différent de celle-ci, beaucoup d’internautes estiment que « cette autre gamme de produits que propose la CRTV est mort-née ».
Certains professionnels de l’audiovisuel quant à eux renseignent que, pour le succès de cette chaine, le directeur général devra privilégier les éditeurs professionnels, car, une bonne gestion des contenus voire leur mise en forme passent par eux. « Il faut 60 % d’éditeurs formés. Au contraire, on assistera au désordre qu’on observe à CRTV News. C’est les éditeurs qui font une chaine de télévision et non les journalistes », nous confie un enseignant de l’audiovisuel de l’Esstic sous anonymat.