M.V.Z Lebledparle.com,
La circulaire du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) du 15 novembre 2019 insistait non seulement sur la mise en avant du genre féminin, mais aussi, l’avènement de nouvelles figures parmi lesquelles les jeunes. Seulement, la décision des présidents des sous-sections OJRDPC de la région du Sud le 23 novembre 2019 de quitter les rangs ne fait pas l’unanimité au sein du parti au pouvoir, nous apprend Cameroun Actuel.
A quelques mois du rendez-vous électoral législatives et municipales du 9 février 2019, le parti de Paul Biya a opté pour un grand toilettage. Une place prépondérante est accordée à la femme et aux jeunes en particulier. Du sang neuf, il en faut.
La démission des présidents des sous-sections OJRDPC s’inscrit selon nos confrères, dans l’ordre des dysfonctionnements observés çà et là tandis que « Les commissions sont transformées en instance de règlement de comptes ».
« Il fallait éviter que ce qui est arrivé à tort à certains cadres n’arrive pas aux jeunes maintenant. Parce que nous savons que la rancune est le domaine de définition de la politique à Ebolowa. On a assisté à la désignation des candidats par copinage et par filiation », regrette Bienvenu Ze, cadre Rdpc dans la Mvila Centre I.
Comme mobile à la situation qui prévaut dans ce parti politique crée le 24 mars 1985, certains observateurs accusent un manque de la culture politique.
« Ce qui se passe ne doit surprendre personne. Beaucoup sont entrés dans le Rdpc dans le but de se faire du business. Maintenant que leurs intérêts sont bafoués, ils quittent le navire », indique Yves Belinga, un autre cadre du Rdpc.
Pour d’autres par contre, les militants manquent d’un esprit de fair-play : « Un peu de fair-play d’autant plus que qu’il n’y a pas adéquation individuelle à jouer. Je pense au sorti d’un exercice comme celui-ci, il n’y a assuré introspection à faire », a confié Nathanaël Edima, un autre cadre du parti au pouvoir à nos confrères.
Rappelons qu’au lendemain de la circulaire signée du président national du Rdpc, Grégoire Owona, membre du comité central et par ailleurs secrétaire général adjoint prévoyait ces remous sur son compte Twitter demandant à ses camarades de rester serins car « Nous allons gagner par la force de l’expérience », avait-il rassuré.
