Après sa chronique sur RIS FM où il décriait l’« absence de participation à la construction nationale ; l’incivisme caractérisé » de la diaspora, ces derniers n’ont pas manqué d’exprimer leur déception face à ceux qu’ils considèrent comme « manque de responsabilité » de la part du journaliste.
Lebledparle.com vous invite à lire cette mise au point.
Cher Monsieur le journaliste d’investigation camerounais. Nous avons régulièrement un grand honneur de vous suivre suite à vos multiples leçons de morale dont vous nous faites honneur.
De vos multiples sorties sur RIS Radio, deux nous interpellent et nous obligent à casser notre obligation de réserve : notamment notre absence de participation à la construction nationale ; notre incivisme caractérisé, du fait de ne pas participer au vote pour le premier :
Nous voulons attirer votre aimable attention sur votre manque de logique ; puisqu’il faut comparer ce qui est comparable. Tout en vous faisant confiance, nous savons que vous maîtrisez votre « affaire ».
Malheureusement M. BIDJOCKA, nous observons beaucoup de lacunes dans vos propos. Vous ne précisez pas si la Banque Mondiale qui vous a transmis ces informations a pris la peine de vérifier le nombre exact de la Diaspora camerounaise en tant que telle, pays par pays ; et a bien fait la comparaison entre les pays de même condition de vie en France par exemple, en Belgique ; en Italie ; en Allemagne ; en Espagne, etc.. /..
En prenant l’exemple de la Diaspora camerounaise en France : les conditions de vie que mènent certains Africains sont de loin minables, à comparer à celles de la Diaspora camerounaise.
Tout en vous priant de rester sur la considération du terme Diaspora. (nous vous demandons alors, d’abandonner ce terme lorsqu’il faut soustraire nos compatriotes qui remplissent certains trottoirs, pendant la journée, et ne savent pas où dormir quand tombe la nuit.. /.. ) ceux-là n’ont aucune possibilité de faire établir un mandat pour quelque raison qui soit.
Par contre, la Diaspora camerounaise qui a son titre de séjour, un travail, un logement, une adresse, généralement des enfants à nourrir ; à envoyer à l’école avec toutes les conséquences qui en découlent, c’est celle-là dont parle votre Banque Mondiale ?
Nous n’y croyons pas ! Car, nous ignorons comment fonctionnent les Diasporas des autres pays dont vous avez fait écho.
S’agissant de la Diaspora camerounaise Mr.BIDJOCKA, elle est celle qui vit normalement comme les autres humains de la vie moderne : elle ne s’entasse pas à plusieurs dans une même chambrette, elle n’est pas celle qui se met autour d’une même casserole pour se disputer les grains de riz ; elle n’est pas celle qui ne paye pas les impôts locaux ; les impôts sur les revenus ; elle n’est pas celle qui paye à 8 ou à 10 individus la même chambre.
Au regard de toutes ces considérations, Mr le journaliste d’investigation, nous vous invitons à plus de considération à l’égard de la Diaspora camerounaise où qu’elle soit, car, avec toutes ces charges, la Diaspora camerounaise se permet encore le luxe d’assister les membres de la famille restée au pays, faute de soins localement : (les parents ; les frères et sœurs ; cousines et tantes, etc.. /.. )
Alors qu’on vous entend le moins possible sur la gestion catastrophique de notre pays, vous sous permettez d’élever votre voix avec des mots dans une voix tonitruante, lorsqu’il s’agit de parler d’une situation qui dépasse votre discernement !
Nous comprenons hélas votre acharnement sur la Diaspora de votre pays. Rien d’étonnant. quand on sait avec quelle haine le régime que vous caressez a contre cette Diaspora ! Mr.Bidjocka, vous ne pouvez pas profiter d’une occasion pour vous taire sur un sujet que vous ne maîtrisez pas ? Il en est de même des élections. /.. De quelle Diaspora parlez-vous ? Et de quelles élections faites-vous allusions ? Il s’agit de chasser quel monsieur Biya ?
Là encore, Mr BIDJOCKA, vous avez manqué une autre occasion de vous taire ! Vous qui êtes si brillant en investigation, pouvez-vous nous parler de cette élection de façon convenable, avec une liberté de journaliste d’investigation que vous semblez être ?
La bienséance ne me permet pas de vous décrire tel que vous êtes. Je voudrais juste vous comparer à une hirondelle : quand on observe de près ce petit oiseau qui vole si rapidement, on s’aperçois qu’il est tellement laid et étrange qu’on le libère vite, pour qu’il vaque à ses occupations !
C’est de la même manière qu’on vous laisse en paix, mais nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir revoir votre déontologie de journaliste d’investigation.
Nous ne vous dirons pas comme vous le faites grossièrement : « fermez votre gueule », car, vous usez des propos aussi orduriers que nous avons de la peine à suivre votre médiocre exemple.