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Cameroun : la protection de l’enfant au centre d’une rencontre multisectorielle

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L’enfant est un être fragile qui a besoin d’être accompagné mais chaque jour qui passe, le tissu autour de lui s’effrite ainsi que la solidarité qui faisait sa sécurité pour faire place à vaste champ de malversation.

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(c) droits reservés

Ils sont à ce jour près de 5 millions en situation de détresse qui ne demandent qu’assistance de leurs géniteurs, de la communauté et des pouvoirs publics pour espérer atteindre un jour eux-aussi la maturité.

L’enfant est un bien précieux qui n’a nul égal : à ce titre il mérite d’être bien entretenu et encadré afin d’éviter de faire de lui un « zombie social ».

Par milliers, on les retrouve pris dans l’étau de toutes sortes de dérives perpétrées pour la plupart part par des adultes en manque d’éthique et même de conscience, sommes-nous tentés de dire.

Les enfants se retrouvent dans la rue, associés aux groupes armés, abandonnés, emprisonnés aux côtés de leurs mères, non accompagnés, déplacés internes, parfois non accompagnés et adiques aux drogues et autres stupéfiants : Vulnérables, ils sont les proies faciles de gens sans foi ni loi.

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Il est donc de s’assurer et d’assurer à tous les enfants vivant dans des situations de détresse, quel que soit les origines, une meilleure sécurité, un cadre de vie épanouissant, la jouissance des besoins primaires l’éducation, la santé, surtout en commençant par l’enregistrement des naissances. Et quand bien même ils auraient commis quelques délits, il est aussi question de les aider à regagner leur place dans la société.

« Aujourd’hui, nous vivons des situations assez délicates dans notre pays : l’enfant n’est plus en sécurité. Dans certaines régions, ses besoins de base ne peuvent plus être satisfaits parce qu’il ne peut pas aller aisément à l’école, ne peut pas se faire soigner en cas de problème de santé…Nos enfants vivent des situation de violence à commencer par le foyer conjugal, par la famille où il vivent des abus de toutes sortes et vous comprenez que fragiles comme ils sont, incapables de se défendre par eux-mêmes, ce ne sont pas des adultes que nous allons former mais des « zombies », des êtres incapables de se donner un repère dans la vie » : Jean Pierre Edjoa,  Directeur de la ¨Protection de l’enfance au MINAS.

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Le débat centré, il est donc question de remettre sur la table toutes les parties prenantes dans l’encadrement et la protection de l’enfant, aux côtés du partenaire UNICEF, afin que des actions concrètes à mener dans l’immédiat soient inscrites dans le document de politique générale pour la protection de nos tout-petits.  


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