Chers abonnés bonjour ! Bienvenus à votre revue de presse de ce jeudi 16 avril 2020. L’édition de ce jour est fortement dominée par le décret du chef de l’État signé hier ordonnant la remise et la commutation de peine à certains prisonniers. Cette actualité qui vient faire ombrage au coronavirus bien qu’étant sa principale cause, est diversement appréciée dans la presse camerounaise parue ce matin.
Selon Cameroon Tribune en kiosque ce matin, cette remise et commutation des peines est la « surprise du président ». Notre confrère argumente que cette décision du chef de l’État va permettre de décongestionner les établissements pénitentiaires dans un contexte marqué par le coronavirus.
Au-delà de la surprise, Mutations estime que ce décret est un « coup de grâce » dans les prisons camerounaises. Dans les détails, le journal de Georges Alain Boyomo nous apprend que près de 54 % de la population carcérale, constituée des prévenus n’a pas été prise en compte par l’acte présidentiel. Les détenus de l’Opération Épervier et les détenus de la crise anglophones, apprend-on dans le journal, sont également exclus.
Le même constat est fait dans les colonnes de Le Messager en kiosque ce matin. Le journal de feu Pius Njawé informe que Marafa Hamidou Yaya, Mamadou Mota, Ayuk Tabe et cie sont exclus du champ d’application du décret du président de la République.
Pour L’Anecdote de Jean-Pierre Amougou Belinga, la remise des peines est un acte « humaniste et républicain de Paul Biya ». Le bihebdomadaire précise également que, le décret ne pas concerne des personnes condamnées pour des actes de terrorisme, crime économique, fraude douanière, fausse monnaie, viols, pédophilie…
Émergence voit en cet acte présidentiel, « une grosse arnaque ». Notre confrère regrette que « dans sa mansuétude, le président de la République a soigneusement évité les prisonniers anglophones, de l’opération épervier et ceux du MRC ».
Le quotidien l’Économie milite pour une véritable stratégie de communication autour du Covid-19. Notre confrère dans son analyse de ce matin fait constater que même si certaines initiatives allant dans ce sens sont prises par le gouvernement et autre partie prenante de la société, « des actions restent à mener surtout dans le contexte où les mesures édictées ne sont pas toujours respectées ».
Chers abonnés, sortons de cette aventure avec Pile ou Face qui nous replonge dans ce qui est désormais convenu d’appeler « Affaire Ketcha Courtès à Banganté ». Selon des informations contenues dans ce journal, l’on apprend que la ministre de l’Habitat et du Développement urbain a été rattrapée par la loi sur les lots domaniaux et est tombée « sous le coup de délit d’initié ».
Nous sommes arrivés au terme de cette aventure. C’est un plaisir pour nous de vous avoir servi. À demain pour une autre revue de la presse, la dernière de la semaine.
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