Chers abonnés bonjour et bienvenus à la revue de presse édition du mardi 28 avril 2020 ! Même si le coronavirus continue d’entretenir les sentiments de la presse classique une fois de plus ce matin, nous commencerons avec toute autre chose.
Retrouvons le quotidien d’expression anglaise, The Guardian Post qui dans sa livraison de ce matin, regrette que les anglophones aient été tout simplement écartés à des postes clés à l’université de Yaoundé I. S’appuyant sur le récent décret du chef de l’État portant nomination des responsables dans les universités d’État du Cameroun, le journal fait constater que le recteur et le vice-recteur de cette université sont tous les francophones. Seul « un anglophone nommé chef de département ».
Alors que The Guardian Post revendique des postes de nomination, Tribune d’Afrique de Faustin Njikam réclame plutôt les têtes des assassins de Florence Ayafor. L’hebdomadaire regrette que depuis son assassinat en fin 2019, aucune ONG ni organisation des droits de l’Homme n’en parle. « Où en est-on avec l’enquête ? » s’interroge Tribune d’Afrique.
Le quotidien Le Messager nous plonge au sein de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) avec ce qu’il considère comme « le holdup de Tomaïno Ndam Njoya ». En page du journal, l’on apprend que l’actuelle marie de Foumban, Patricia Ndam Njoya est accusée d’avoir manœuvré près le décès de son époux pour prendre les reines du parti.
Le journal L’Étudiant de l’École supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) est en kiosque ce matin, et révèle comment les étudiants de cette institution se déploient pour suivre les cours à distance pendant cette période de confinement imposée par la crise sanitaire actuelle. Selon le bihebdomadaire, cette expérience se vit principalement à travers l’application mobile, WhatsApp.
« Coronavirus en Afrique : La catastrophe annoncée n’aura [peut-être] pas lieu » c’est le titre qui fait la Une de L’essentiel du Cameroun. Dans son dossier y relatif, notre confrère tente d’expliquer « pourquoi les prévisionnistes se sont trompés à ce stade de la pandémie ». Même si le journal reconnait l’avancée de la maladie dans le continent, il reste néanmoins sceptique au sujet de la catastrophe annoncée par l’Organisation mondiale de la Santé.
L’affaire survie Cameroun, initiée par le leader du MRC, Maurice Kamto pour venir en aide aux malades du coronavirus, continue d’entretenir la flamme du débat politique au Cameroun. Dans sa publication de ce matin, le journal La Nouvelle Expression met en avant, la lettre du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji adressée aux opérateurs de téléphonie mobile. Selon notre confrère, le Minat, qui « entend désormais faire feu de tout bois », dans sa lettre, « exige » une nouvelle fermeture des comptes mobiles dédiés à la collecte des fonds lancée par Maurice Kamto « pour soulager les Camerounais du Covid-19 ».
InfoMatin de ce matin revient également sur cette actualité. « Dans deux correspondances aux allures de dernier avertissement, signées le 27 avril, le Minat somme les multinationales de fermer sans tarder, les comptes Mobile Money et Orange Money ouverts par l’association illégale Survie-Cameroon-Survival initiative, pour soi-disant lutter contre le Covid-19 », peut-on lire dans le quotidien de Dieudonné Mveng.
Mutations pleure la seconde mort des personnes décédées du Covid-19. Le journal de la rue de l’aéroport indique que les personnes ayant succombé à cette maladie sont inhumées parfois dans des conditions extrêmes. Ce qui selon notre confrère, rajoute la douleur des familles.
Sortons de cet exercice avec Cameroon Tribune. Le quotidien à capitaux publics dans sa publication de ce mardi 28 avril 2020 parle de cet espoir qui se profile à l’horizon dans le champ du combat de la lutte contre le coronavirus non sans prescrire une bonne dose de vigilance aux citoyens. Notre confrère revient de façon détaillée sur la situation de la pandémie au Cameroun. Sur les plus de 1600 contaminés, apprend-on, 786 malades ont recouvré la guérison contre 56 décès.
Et c’est ici que s’achève notre revue de presse ce mardi. Merci de nous faire confiance. À demain pour un autre numéro.
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