Chers abonnés bonjour ! Le 7 septembre 2020, le président de la République à signé un décret portant convocation du collège électoral le 6 décembre prochain en vue des élections régionales. Cette information est la principale que vous lirez dans les kiosques ce matin.
Dans son numéro de ce mardi 8 septembre 2020, Cameroon Tribune revient amplement sur cet acte présidentiel, pour tenter d’en expliquer les tours et les contours. Notre confrère dans son focus, clarifie comment se déroulera le scrutin, donne le profile des personnes susceptibles de faire acte de candidature, les personnes habilitées à voter, non sans ouvrir une brèche sur le rôle des conseils régionaux.
Alors que le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maurice Kamto dans une déclaration à la presse nationale, a indiqué qu’une éventuelle convocation du corps électoral avant « la réforme consensuelle du Code électoral » et « l’abolition du conflit armé dans les régions anglophones », conduira à une campagne d’appel au départ du chef de l’État, le décret de ce dernier signé le 7 septembre fait voir à Mutations, une confrontation entre les deux hommes politiques.
L’Épervier arrivé à notre rédaction parle également de la convocation du corps électoral et met un point d’honneur sur la conférence de presse du Minat après le décret du président de la République. Dans sa sortie qui a suivi la convocation du corps électoral, le ministre de l’Administration territoriale a mis en garde « les politiciens véreux et irresponsables qui oseraient poser la moindre action visant à perturber l’organisation du scrutin du 6 novembre 2020 » apprend-on de notre confrère, dans son édition de ce matin.
Le journal l’Économie dans sa livraison de ce jour, parle des Accords de partenariat économiques (APE) et renseigne que le Cameroun est « dans l’étau des pertes fiscales ». En effet, avec une économie fragilisée par le contexte de la pandémie Covid-19, Yaoundé se serait abrité derrière les clauses de sauvegarde contenues dans l’article 31 des APE. En actionnant cette clause, le Cameroun évite d’importantes moins-values de recettes douanières en reportant la réduction de 10 % sur les importations de véhicules. Selon le texte signé en août 2016, consacre la suppression de 80 % des droits de douane des produits de l’UE entrant au Cameroun.
Chers abonnés, c’est le peu de quotidien arrivé à notre rédaction ce matin. Merci de nous avoir renouvelé votre confiance. À demain.