Chers abonnés, nous sommes rendus au vendredi 21 février 2020, c’est notre dernière revue de presse de la semaine. Comme tous les matins, lebledparle.com vous propose, une revue des titres parus dans la presse quotidienne camerounaise.
On aimerait vous offrir ce matin, des informations plus légères, mais l’actualité camerounaise ne s’y prête pas. C’est d’ailleurs ce qu’on peut voir à la Une de Le Messager paru ce matin.
Le journal de feu Pius Njawé revient ce matin sur l’explosion survenue au marché de Maroua en 2015 et nous apprend que les victimes, réunis au sein d’un collectif, attendent « désespérément » les mesures d’accompagnement annoncées par l’État.
Le massacre de Ngarbuh continue de faire parler la presse. Le trihebdomadaire Essingan livré en kiosque ce matin se penche sur les rumeurs d’une plainte du Mindef contre Maurice Kamto, Akéré Muna, Agbor Balla qui ont écumé les réseaux sociaux au soir du 14 février. Le journal de Marie Robert Eloundou revient ce matin sur les dessous de cette présumée « plainte », et fait dans la foulée, les révélations sur les « pontes du régime, membres du gouvernement en guerre contre Joseph Beti Assomo pour contrôler le ministère de la Défense ».
La République Presse, et Le Soir en parlent également ce vendredi. Le journal d’Armand Mbianda indique tout simplement que le Mindef « se réserve le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes, les auteurs des fausses nouvelles à son endroit ».
Parlons de « l’imposture et de la filouterie politique » avec notre confrère L’Araignée, qui dans son édition spéciale disponible ce vendredi informe que le ministre du Commerce Luc Mbarga Atanagana fait des pieds et des mains pour positionner son secrétaire particulier (SP), Valère Mani comme maire de la commune de Nkolafamba. Selon ses propos relayés par L’Araignée, on peut lire : « Mon SP sera maire Nkolafamba ou c’est l’apocalypse ». Le journal qui est au parfum de cette affaire relate que Valère Mani, SP du Mincommerce, reste imperturbable et compte non seulement sur son patron, mais aussi sur ses millions « frauduleusement acquis », pour avoir la majorité à travers « l’achat des consciences ». Dans cette bataille, apprend-on, la médiation de l’archevêque métropolitain, Mgr Jean Mbarga a été sollicitée.
Le journal de François Bambou affiche dans sa publication de ce vendredi, les nouveaux visages dans les communes. Selon Défis Actuels en kiosque, « les premières élections tenues mardi dernier dans certains arrondissements du pays ont débouché sur un renouvellement important au sein des exécutifs communaux. Avec des femmes qui se démarquent ».
Sud Infos Plus présente la ministre de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès ce matin comme étant « le bulldozer du gouvernement Dion Ngute ». Notre confrère s’explique en soutenant que depuis son entrée dans le gouvernement, cette dernière a toujours travaillé, et contribué au rayonnement du gouvernement Dion Nguté institué depuis le 4 janvier 2019.
Le Pélican nous plonge dans les revendications postélectorales dans la région de l’Extrême-Nord. Selon le journal de Jules Brice Ngaba, le département du Mbéré « veut enfin son ministre », après avoir assuré la victoire au RDPC lors de la récente élection législative.
Si dans Le Pélican, on revendique déjà les postes ministériels à l’issue du double scrutin, le journal du quartier Fouda à Yaoundé, Signatures panse « les plaies » de cette élection. Selon Signatures en kiosque, les états majors des partis politiques ayant pris part au double scrutin du 9 février dernier font leurs bilans. « Chaque état-major comptabilise ses résultats et tire les leçons ou les conséquences. Sans surprise comme prévue, le RDPC, parti au pouvoir se taille la part du lion aux législatives malgré le faible taux de participation constaté. Certains potentiels électeurs ont suivi le mot d’ordre de boycott lancé par certains “petits partis” de l’opposition… » retrace le journal Signatures paru ce matin.
Parlant du marché financier, le quotidien l’Économie informe ce matin que depuis le 4 juillet 2019, date de fusion des deux bourses de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC), de la bourse des valeurs immobilières de l’Afrique (BVMAC), n’a pas encore joué son rôle dans le financement des économies de la sous-région.
C’est sur cette information que nous sortons de cette revue de presse. Merci de nous faire régulièrement confiance. Bon week-end et à lundi s’il plait à Dieu !
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