Démarrons avec le projet Paepys qui fait la Une des journaux en kiosque ce matin. Le quotidien l’Économie nous apprend que la date de livraison des travaux projetée en avril 2023 par le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba devant les députés à l’Assemblée nationale, pourrait ne plus être respectée en raison de diverses contraintes sur le terrain. Notre confrère cite par exemple, la réalisation du réservoir de Ndindan à Yaoundé dont les travaux ne situe qu’à 30 %, la ligne électrique en balbutiement et aussi l’achèvement de la pose des canalisations dont plusieurs kilomètres restent à réaliser.
Émergence renseigne ce matin que l’entreprise supposée canadienne Magil a adressé une correspondance au Secrétariat Général du Premier Ministre dans laquelle elle se défend des accusations formulées contre elle par le ministère des Sports et de l’éducation physique ( Minsep). Dans cette dernière, elle accuse la correspondance du Minsep de contenir « des propos calomnieux ». L’entreprise dans son propos liminaire se défend et mentionne que « la décision de demander la résiliation du contrat EPCM s’est imposée à MAGIL uniquement en raison des manquements contractuels du Minsep, ce dernier ayant refusé de remédier aux problèmes depuis bientôt un an, et ce, en dépit de toutes les demandes de médiation proposées par MAGIL et de nombreuses correspondances, envoyées, qui sont pour la plupart restées lettres mortes. » C’est à lire dans les colonnes d’Émergence en kiosque ce matin.
Le dossier MAGIL aura largement dominé l’actualité de ces derniers jours tant sur les réseaux sociaux que dans les médias traditionnels. L’Éveil républicain traite aussi de la même actualité en titrant en grande Une : « Magil sonne le tocsin et met à nu Mouelle Kombi ». Dans son commentaire, le journal écrit : « Une correspondance bien tartinée a été déposée à l’attention du ministre secrétaire général des Services du Premier ministre le 9 janvier et dont le contenu est un véritable cocktail explosif », c’est à lire de la page 3 à 5.
À l’Ordre national des médecins du Cameroun, l’on apprend que le président sortant, Dr Guy Sandjon quitte le siège avec une créance de plus de 2 milliards de FCFA. Cette créance, lit-on dans les colonnes d’Échos Santé, provient de 6 ans de subventions non reversées par le ministre de la Santé publique, des retombées de partenariat de 2022, des rémunérations de bons de caisse, des soldes des arriérés des médecins militaires, et des arriérés des cotisations des médecins…
Dans le cadre d’une intervention, à l’occasion du sommet Afrique-USA à Washington, le président camerounais a défendu la construction, avec les partenaires, d’un marché africain des capitaux pour progressivement sortir du système de l’Aide publique au développement. Cameroon Tribune revient ce matin, pour expliquer pourquoi le chef de l’Etat camerounais y tient. Selon le journal, l’idée d’un marché africain des capitaux entre en droite ligne avec des activités menées par la Banque Africaine de Développement, à travers son fonds de développement des marchés des capitaux (CMDTF). Parvenir à cet objectif nécessitera une plus grande synergie et rapidité d’exécution de ce projet par les autres chefs d’État de la région.
Chers abonnés, c’est ici que prend fin cette revue de presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une nouvelle édition.