Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Chers abonnés, bonjour ! La presse camerounaise de ce lundi est bondée par une pluie de condamnation des manifestations annoncées par le leader du MRC. Ces condamnations sont à la fois des partis politiques, des leaders d’opinion…
Cameroon Tribune, le journal bilingue national a consacré sa Une sur ces marches qu’il considère comme « illégales contre les institutions de la République ». Relativement à cette initiative de Maurice Kamto, le journal de Marie-Claire Nana fait savoir que toute la nation entière « dit non ». Partant des conducteurs de moto, les partis politiques, passant par les membres de la société civile, pour aboutir aux citoyens ordinaires, Cameroon Tribune indique que tous donnent de la voix pour « rejeter avec force le projet de manifestation lancé par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, avec pour intention affichée de créer un mouvement insurrectionnel ».
Selon Génération libre de François Fogno, les chefs traditionnels Sawa, les leaders associatifs camerounais en France, les moto-taximen, les chefs traditionnels du Sud, le RDPC, Shanda Tomne et le G20 disent non au projet de marches « insurrectionnelles dont l’objet est de contester les institutions républicaines et démocratiques existantes ».
Mutations présente ce qu’il qualifie « d’affiche technique », avant le « face-à-face » de demain. D’un camp, les militants du RDPC, et de l’autre les partisans de la marche. C’est une sorte de revue des troupes que fait le journal de Georges Alain Boyomo à quelque 24 heures de ce moment historique de l’histoire politique du Cameroun.
Défis Actuels revient pour sa part sur les défis de cette marche du 22 septembre. Notre confrère indique qu’au moment où au moins 7 partis politiques s’apprêtent à « défier l’État », la ville de Yaoundé est sous haute surveillance. Dans le même temps, apprend-on, d’autres formations politiques de l’opposition et les acteurs de la société civile s’insurgent contre « l’insurrection ». Selon le bihebdomadaire de François Bambou, cette situation qui provoque « une peur bleue », risque d’engendre des affrontements « entre les pro et anti-Biya ».
Le Messager présente un album photo des personnalités qui sont « contre Maurice Kamto ». Ils sont ministres, chefs traditionnels, leaders de partis politiques, associations syndicales, qui s’inscrivent en faux contre les manifestations du MRC. Et à notre confrère de s’interroger : « La marche du 22 septembre étouffée dans l’œuf ? ».
Émergence nous amène plutôt dans la cuisine interne du MRC, où se prépare la manifestation du 22 septembre. Selon ce confrère, la pression « monte encore plus à 24 h du démarrage » effectif. « Le régime verrouille davantage les grandes villes avec un impressionnant déploiement des forces de défense et de sécurité », peut-on lire.
Le trihebdomadaire Le Soir de ce matin met un accent sur la sortie du Pr Justine Diffo relative à la marche du MRC. En page 3, le journal renseigne que les femmes camerounaises des dix régions du Cameroun représentées par les chefs d’antennes régionales du Réseau More Women in Politics mobilisées autour de leur présidente Pr Justine Diffo se sont levées « spontanément » pour condamner et barrer la voix aux « mots d’ordre de violence et d’insurrection portés par certains petits politiques à des fins déstabilisatrices et dans le seul but de freiner la marche irréversible du Cameroun vers la décentralisation ».
Dans une communication tenue le 20 septembre à Baham, l’honorable Dr Fotso Fostine a appelé les populations à dire non à l’insurrection, et oui à la paix, l’information est du journal L’Équation parue ce matin.
Et c’est ici que nous mettons un point à notre revue de presse de ce matin. Chers abonnés, portez-vous bien et à demain.
