Le journaliste camerounais Martinez Zogo a été retrouvé mort, ce dimanche 22 janvier. L’animateur et directeur de la radio Amplitude FM avait été enlevé, le mardi 17 janvier, devant un poste de gendarmerie, à Yaoundé. Nous dit ce matin, le journal La Nouvelle.
Le Messager lui, titre en grande Une : « Ils l’ont tué ». Selon le journal, c’est aux toutes premières heures de la matinée du 22 janvier que la rumeur a commencé à circuler, annonçant que le corps sans vie de Martinez Zongo avait été retrouvé dans la petite bourgade d’Ebogo, près de Yaoundé. Et pour achever de convaincre les sceptiques, une série de photos d’une dépouille abandonnée dans une sorte de clairière ont commencé à être partagées des téléphones en téléphone dans les réseaux sociaux.
Le journaliste camerounais Martinez Zogo, qui dénonçait les scandales financiers du Cameroun avait été porté disparu depuis le 17 janvier courant avant d’être retrouvé mort 5 jours plus tard. Meyomessala dans son édition spécial en kiosque ce jour demande que « lumière soit fait dans les 72 heures » à venir.
Échos Santé apporte un peu plus d’informations sur les conditions de mise à mort du journaliste. Selon ses informations, le chef de chaine d’Amplitude FM et présentateur de la célèbre émission « Embouteillage » a été « enlevé, séquestré, sodomisé, tué et jeté comme une bête animale dans une banlieue proche de Soa ».
Le journal Le Zénith pense que les assassins du journaliste « veulent chasser Paul Biya » en introduisant « un autre cadavre dans leur placard ». « En usant des voies criminelles pour museler les hommes des médias, les forces obscurs sont plus que jamais déterminées à mettre à mal, la rigeur et la moralisation prônée par le père du Renouveau », peut-on lire.
Mutations parle également de l’assassinat de Martinez Zogo qu’il estime « inadmissible ». D’après ce que le journal écrit, Martinez Zogo, 51 ans, était le directeur général de la radio privée Amplitude FM, basée à Yaoundé, et l’animateur d’une émission quotidienne, Embouteillage, diffusée du lundi au vendredi et très suivie dans la capitale camerounaise. Il a été enlevé le 17 janvier dernier et retrouvé mort quelques jours plus tard. Pour l’heure, les circonstances de sa mort demeurent floues.
Chers abonnés, c’est ici que nous mettons un terme à cette revue de presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une nouvelle édition.