La presse camerounaise ce matin est majoritairement teintée du MRC. Dans un communiqué, le gouvernement de la république fait un certain nombre d’annonces concernant cette formation politique. Une sortie gouvernementale qui provoque moult analyses dans les quotidiens en kiosque. Chers abonnés, bonjour et bienvenue à notre balade matinale.
Défis Actuels parlant de ce qu’il considère comme de la surenchère, questionne la sortie des pouvoirs publics trois jours après la marche du MRC. On apprend avec ce confrère que la situation de Maurice Kamto et celle de son parti son en examen par « les services compétents ». Et qu’au terme de cet examen, le parti pourrait tout simplement être dissout.
Cameroon Tribune dans sa page 4, ne s’écarte pas de cette mise en garde du gouvernement servie au MRC. « Après l’échec du projet insurrectionnel le 22 septembre dernier, le gouvernement à travers un communiqué signé vendredi a fait savoir que la tentative du MRC avait donné lieu à des arrestations », indique le journal. Dans la foulée, notre confrère renseigne que certains « suspects ont été mis en liberté » tandis que d’autres font l’objet d’un examen à la police judiciaire. « Les pouvoirs publics se félicitent par ailleurs de l’esprit de discernement des populations et professionnalisme des forces de maintien de l’ordre », peut-on lire.
Le Jour dévoile les deux intentions majeures contenues dans le communiqué du porte-parole du gouvernement relatif au MRC. Pour le journal bleu, bien que le domicile du leader du MRC soit déjà encerclé depuis une semaine, il est principalement question pour le gouvernement « d’arrêter Maurice Kamto, et interdire le MRC ».
« Le gouvernement promet le pire à Maurice Kamto », écrit L’Avenir. Selon lui, en agitant la thèse d’un mouvement insurrectionnel, le pouvoir de Yaoundé veut frapper les militants et sympathisants du MRC. Dans cette optique, « des arrestations en cascade se poursuivent dans les quartiers de Douala et Yaoundé. Les domiciles de Maurice Kamto, Albert Dzongang et Ndjang Dénis Tabe sont fortement militarisés ».
Alors que le gouvernement multiplie « les manœuvres d’étouffement des libertés », Émergence dénonce le « silence coupable » de l’Ordre des avocats du Cameroun.
Délit d’initié, clientélisme, frustration au port autonome de Douala. Pile ou Face qui en parle ce lundi 28 septembre 2020 nous fait savoir que la mamelle nourricière de l’économie camerounaise, au regard de sa « gestion calamiteuse qui trahit l’affairisme et l’amateurisme », se reposerait entre les mains inexpertes.
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