Abonnés de la revue de presse, bonjour ! Merci de nous retrouver encore ce matin dans le cadre de cette exercice quotidien. Comme tous les matins, nous vous donnons la substance des informations parues dans les kiosques à journaux au Cameroun ce lundi 4 octobre 2021.
Commençons en Santé avec EcoMatin qui donne la parole au Pr Elisabeth Carniel, directrice du Centre pasteur de Yaoundé. Elle passe en revue son action à la tête du Centre, évoque les difficultés, les réalisations et les défis auxquels elle fait face tous les jours. En terme de bilan, l’on apprend par exemple que le centre a désormais « Un Laboratoire d’analyses médicales 24H/24 et 7j/7 ; une certification ISO 15189 ; un équipement de pointe… ». Pourtant, lit-on, ce n’était pas le cas il y a quelques années, où il alimentait alors la chronique des faits divers à cause du climat social délétère et de sa trésorerie exsangue. Aujourd’hui, le centre a consolidé son statut de référence dans un contexte d’incertitudes, lié à la pandémie du coronavirus où il a joué sa partition permettant au Cameroun de rassurer au mieux la communauté des affaires.
Le bihebdomadaire La Voix des Jeunes nous apprend ce matin que le Professeur Dominique Noah Noah, ancien directeur l’hôpital de district de Deïdo, limogé le 5 avril 2019 par le ministre de la Santé à la suite du décès d’un élève dans cette formation hospitalière, vient d’être installé à la tête de l’hôpital de référence de Sangmelima dans la région du Sud. La cérémonie présidée par le patron de la santé camerounaise a servi de prétexte à ce dernier pour mettre le nouveau directeur en garde contre « toute attitude contraire à l’éthique et à la déontologie », peut-on lire dans les colonnes du journal de Carole Tamba.
Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé est de retour au Cameroun et « bien vivant », fait savoir le journal L’Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga. Alors que les rumeurs véhiculées par les « officines du mal » l’annonçaient pour mort, l’argentier national a rejoint Yaoundé après un séjour en Europe pour des besoins de Santé, indique notre confrère.
Restons dans les couloirs des hôpitaux pour revenir cette fois-ci sur le cas du jeune Ayissi dont les organes auraient été extraits du corps à l’hôpital central de Yaoundé. Mutations dans sa publication de ce matin titre « Affaire Hilaire Ayissi : (re) mettons les organes ». Par ce titre interpellateur, notre confrère donne en sa page 5, les dernières révélations sur cette affaire et invite la commission d’enquête à « rendre une copie conforme à la réalité des faits ».
Le Jour lui fait savoir que les auditions dans le cadre de cette enquête débutent ce jour dans cette formation sanitaire, épinglée pour des faits de trafic d’organes.
Parlons de toute autre chose avec Cameroon Tribune. Selon le quotidien à capitaux publics, le Cameroun vient de bénéficier d’un financement de 57 milliards de FCFA octroyé par la Banque mondiale jeudi dernier pour soutenir le vaste projet de transformation digitale de l’agriculture nationale et particulièrement les solutions innovantes développées par des acteurs du secteur.
Entretemps, la dette publique étouffe le pays, signale Le Messager en kiosque. Selon lui, le Cameroun, avec une dette chiffrée à 10 983 milliards de FCFA, soit une augmentation de 0,5% en glissement mensuel et de 8,4% en glissement annuel, « est au bord de l’asphyxie ».
Mais entendant que le pays étouffe complètement, l’on connait avec InfoMatin, le suspect N°1 des incidents de Bengbis dans la région du Sud Cameroun. Il s’agit d’après ce confrère de l’honorable Pauline Ndoumou qui soutenait la liste rejetée.
Merci chers abonnés de nous avoir renouvelé votre confiance ce matin. A demain !