Chers abonnés, bonjour et bienvenus à cette nouvelle édition de votre revue de la presse. Ce mardi 11 mai 2021, on parle de la venue d’un nouveau lamido à la tête du lamidat de Garoua, et de la taskforce mise en place par le chef de l’État pour assurer une meilleure gestion des fonds Covid-19 depuis la présidence de la République.
Fin de suspens à Garoua. Ibrahima Al Rachidini, Capitaine d’armée à la Sécurité militaire (SEMIL)a été élu le nouveau Lamido de Garoua, en battant l’ancien président de la CAF. Il remplace Alim Hayatou mort le 5 février 2021 des suites de maladie à l’âge de 75 ans, nous fait savoir L’essentiel du Cameroun.
La Nouvelle Expression avec qui nous démarrons cet exercice nous apprend qu’Ibrahima Al Rachidini, âgé de 39 ans et Capitaine d’armée à la Sécurité militaire est le nouveau lamido de Garoua. Élu le 10 mai 2021 à 7 voix sur 12 votants, c’est un ancien porte-fanion d’un général, qui fut lui-même ancien garde de camp de feu Ahmadou Ahidjo. Notre confrère dresse le portrait complet de l’homme et revient sur la dynastie de ce lamidat qui remonte à 1810.
Au lamidat de Garoua, « Issa Hayatou joue et perd », écrit Mutations en kiosque. Selon le journal, l’ancien président de la CAF a été largement devancé par Ibrahima Al Rachidini dans cette élection qui a eu lieu le 10 mai dernier. Retour sur le portrait du nouveau lamido en page 5 de Mutations.
Le journal national, Cameroon Tribune parle à sa grande Une du trafic illégal d’armes. Notre confrère indique ce matin que la vente d’armes dans les réseaux informels et le non-respect des procédures et de la loi par les armureries viennent d’amener le gouvernement à prendre des mesures pour mettre un terme « à ces activités qui menacent la paix sur l’ensemble du territoire national ». Le focus de Cameroon Tribune est à retrouver en page 6 et 7.
Au moment où la taskforce Covid-19 engendre les passions sur la scène publique, Le Messager arrivé à notre rédaction ce mardi matin nous fait parcourir les précédentes initiatives allant dans le même sens, mise en place par le président de la République. Des Premiers ministres Philémon Yang à Joseph Dion Ngute, « en passant par les ministres Bidoung et Manaouda, tous observent en spectateurs dociles, comment Ngoh Ngoh se sucre dans le gré à gré », peut-on lire dans le quotidien de feu Pius Njawé.
Faustin Njikam dans son éditorial paru dans les colonnes de Tribune d’Afrique, parlant de ce qu’il caractérise de Covid-gate, déplore que « la lutte contre le Covid-19 est devenue une affaire de gros sous ». Depuis la création de la Taskforce à la présidence de la République ayant retiré le ministre de la Santé publique, la gestion du dossier lié au Covid-19, note notre confrère, les masques tombent. « Des réseaux sont désormais en branle pour déstabiliser le ministre d’État, secrétaire général à la présidence de la République, accusé d’avoir coupé l’herbe aux pieds de ceux qui se sucraient des fonds Covid sans aucun impact visible sur le reste de la population », lit-on.
L’hebdomadaire Vision Economique propose une enquête sur la gestion des fonds Covid-19. D’après les conclusions de cette enquête contenues en page 7 du journal, il apparait que 24 ministres de la République sont cités dans les détournements de quelque 180 milliards de FCFA destinés à la lutte contre le Covid-19. De son côté, lit-on, le ministre de la Justice, Laurent Esso « exige légitimement les éléments de preuves qui accableraient les 24 membres du gouvernement ».
Chers abonnés, c’est ici que prend fin notre course à la presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. Prenons un autre rendez-vous demain.