Chers abonnés, bonjour et merci de vous connecter encore à notre plateforme pour lire votre revue des Unes parues dans les kiosques au Cameroun ! Au menu des différents quotidiens arrivés à notre rédaction ce matin, les questions de sécurité, le Football, la délivrance des cartes nationale d’identité… Retrouvez ci-dessous, la quintessence de toutes ces informations.
Dans sa publication de ce mardi, le quotidien Mutations nous propose un reportage exclusif réalisé à Garoua-Boulaï, zone frontalière entre le Cameroun et la République centrafricaine. Dans un contexte sécuritaire, marqué par la multiplication des attaques des rebelles dans cette localité du pays en provenance de la RCA, des exactions soldées par des meurtres, des enlèvements, des pillages…, notre confrère revient sur les mesures mises en place par le gouvernement camerounais pour protéger les populations.
De son côté, le quotidien à capitaux publics Cameroun Tribune lance le compte à rebours du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui démarre effectivement le 16 janvier 2021, sur le territoire camerounais. Dans cet article que vous lirez de la page 26 à 29, le journal gouvernemental revisite, les trois sites devant abriter cette compétition. De Yaoundé à Douala, passant par Limbé, notre confrère constate que tout est prêt et que « l’heure est aux derniers réglages en ce qui concerne la cérémonie d’ouverture, les infrastructures sportives, hôtelières et autres commodités ». S’agissant du dispositif d’accueil et de contrôle sanitaire dans les aéroports, « il fonctionne à plein régime », apprend-on.
Vision Économique rentre dans les coulisses des prix des billets donnant accès au stade et estime ce matin que le comité d’organisation du Chan, en fixant le prix du ticket d’entrée à 50 000 FCFA, veut combler les manques à gagner consécutifs au taux de remplissage des stades arrêté à 25 %.
La Voix des Jeunes s’est intéressé aux effets causés par le mouvement « Je veux ma CNI » lancé le lundi 4 janvier 2021 sur la toile par la porte-parole du président national du PCRN, Cabral Libii et note que celui-ci « regroupe de plus en plus des alliés en son sein », non sans produire « des retombées remarquables ». Dans son analyse proposé en page 4 de son édition du 11 janvier 2021, La voix des jeunes souligne que « depuis son lancement, plusieurs compatriotes adhèrent », et du coup, cela « fait perdre le sommeil à l’instance en charge de la production des CNI dans notre pays. Conséquence immédiate, la multiplication des communiqués de la Délégation générale à la Sureté nationale (DGSN) ».
L’hebdomadaire Terre Promise parle ce matin de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et déplore la résurgence dans attaques séparatistes dans cette localité. À sa grande Une, le journal titre : « Le président, le Cardinal et les sécessionnistes ». D’après lui, « pendant que Paul Biya vole au secours des déplacés internes et ex-réfugiés et que le cardinal Christian Tumi appelle les ambazoniens à déposer les armes, les sécessionnistes quant à eux, continuent de massacrer les populations innocentes ».
Le chef Bamendjou fait le procès du pouvoir de Yaoundé dans les colonnes de Le Messager sur la gestion des différentes crises que traverse le pays. La première observation que fait le gardien de la tradition dans cette interview est que « Paul Biya a abandonné son peuple ».
À l’université de Douala, un agrégé de médecine « confiné au grade de chargé de cours ». L’information est du journal Kalara. Par ce titre, l’hebdomadaire de Christophe Bobiokono fait savoir que le Dr Aimé Bonny Bonny, reçu au concours français d’agrégation en cardiologie, est « privé d’une promotion au grade de professeur. Le juge administratif se dit impuissant devant la situation, et l’avocat du médecin quant à lui crie au « règlement de compte contre un praticien réputé critique contre le régime ».
Le journal Le Jour dans sa livraison de ce matin alerte que « Plus de 200 familles sont dans la rue à Douala ». Elles ont été délogées le weekend du 9 et 10 janvier 2021 au lieu-dit Fret Aéroport à Douala. « Les bulldozers ont détruit maisons d’habitation, commerces et mosquée » dans cette localité. Les autorités se refusent toute mesure de recasement pour ces familles leur reprochant de s’être installées « illégalement » sur un domaine appartement à l’aéroport international de Douala dont les travaux d’extension justifient ces opérations de déguerpissement.
Merci chers abonnés et à demain pour une autre sortie.
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