Chers abonnés, merci de nous retrouver une fois de plus ce matin dans le cadre de votre revue de presse quotidienne. Ce matin, nos confrères de la presse classique reviennent dans leur majorité sur le procès entre le port autonome de Douala et le Groupe Bolloré à Paris, les élections régionales à venir, et même l’implémentation de la nouvelle stratégie de développement décidé par le gouvernement camerounais.
En date du 13 novembre 2020, le tribunal arbitral CCI a condamné le Port Autonome de Douala (PAD) à verser à Douala International Terminal (DIT), filiale des Groupes APMT et Bolloré, des dommages et intérêts et à relancer un avis d’appel d’offres ouvert incluant DIT. À l’origine de l’affaire, l ’exclusion fin 2019, de la filiale de Bolloré, alors concessionnaire en fin de contrat du terminal à conteneur du port de la capitale économique camerounais, d’un appel d’offres pour la gestion dudit terminal. Dans un article publié dans sa page 3 dans son édition en kiosque ce mardi, L’Essentiel du Cameroun revient sur l’essentiel de ce procès et renseigne que “si au 31 décembre 2020, la concession n’est pas accordée à DIT au terme d’un appel d’offre, le port autonome de Douala devrait lui payer 3,9 millions d’euros”, sur une période allant du 1er janvier 2020, au 31 décembre 2034…
Alors que la sentence est tombée à Paris depuis 4 jours, au Cameroun, le juge dénonce le verdict. C’est du moins l’information principale qu’on peut lire sur la grande Une du journal Expression Économique livré en kiosque. À en croire ce confrère, le Camerounais Achille Ngwanza, membre du trio arbitral de l’affaire à Paris, estime qu’il y a eu “une mauvaise interprétation des faits”.
Parlant de la même actualité, Repères soutient sans ambages que la décision de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris dans le litige opposant le Port autonome de Douala (PAD) à Bolloré et Maersk qui ont géré le terminal à conteneurs de Douala au cours des quinze dernières années, trahit le parti pris du tribunal. Pour le journal de feu Richard Tuna Ombé, la justice française a donné un coup de pouce à Bolloré.
Quittons le port, pour amorcer la question de l’Émergence du Cameroun. Le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune dans son numéro de ce matin revient sur la nouvelle stratégie de développement en remplacement du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), présenté le 16 novembre 2020 à Yaoundé, par le ministre en charge de l’Économie, Alamine Ousmane Mey. Après les résultats mitigés du DSCE, souligne le journal, le nouvel instrument de planification “met l’accent sur la transformation structurelle du pays, le développement du capital humain et du bien-être, la promotion de l’emploi, l’insertion économique de la jeunesse, et la décentralisation…”, lit-on.
Le Jour de ce jour questionne la force restante du parti historique, l’Upc à la veille des élections régionales. Notre confrère interroge la volonté de ce parti politique à rentrer dans la course “sans le moindre conseiller municipal” dans le Nyong et Kelle, un territoire présenté comme son bastion historique.
Dans entretien avec la Radio France internationale le 15 novembre 2020, le cardinal Christian Tumi est revenu sur son kidnapping le 6 novembre par les séparatistes. Au cours de l’entretien, le prélat a appelé le chef de l’État à déclarer l’amnistie dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, seule solution qui pourra conduire au retour à la paix. Les détails sont contenus dans la page 5 du journal Émergence.
Alors que l’on dénombre à date plus de cent soixante-dix mille écoliers sans acte de naissance, les député de la nation ont exposé le problème lors de l’ouverture de la session parlementaire du mois de novembre en cours. Mutations qui revient avec plus d’explications ce matin nous apprend que le gouvernement, pour inverser la courbe, travaille avec les partenaires au développement pour renforcer le système d’état civil.
Chers abonnés, c’est un plaisir de vous avoir servi. Portez-vous bien et à demain s’il plait à Dieu !