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Cameroun : La revue de presse du mardi 24 novembre 2020

Les Unes du 24 novembre 2020

Chers abonnés c’est encore un plaisir de vous retrouver ici ce matin pour vous servir votre revue de presse. Ce mardi, deux informations majeures dominent dans la presse camerounaise : La suspension in extremis du président de la CAF par la FIFA, et la récente sortie du président français Emmanuel Macron relative à la situation sécuritaire du Cameroun. Abonnés de cet exercice, retrouvez ci-dessous, la compilation de l’actualité camerounaise telle que parue dans les kiosques ce matin.

Les Unes du 24 novembre 2020
Les Unes en kiosque ce matin (c) Lebledparle.com

Dans son numéro en kiosque ce mardi, le quotidien bilingue Émergence de Manus Mbiaga évoque la suspension du malgache Ahmad Amad de l’instance faitière du football continental et nous renseigne que ce dernier est interdit par la Fédération internationale de football association (FIFA) de toute activité relative avec le football au niveau national et international, ce pour une durée de 5 ans. « Placé en garde à vue pour des soupçons de corruption, Ahmad Ahmad écope également d’une amende de 185 000 euros pour détournements de fonds », peut-on lire en page 5 du journal.

La même information est traitée dans les colonnes du quotidien Mutations de Georges Alain Boyomo.

Le Messager de feu Pius Njawé parle lui aussi de cette suspension d’Ahmad, en faisant une rétrospection sur le mandat de ce dernier, ponctué par des rebondissements. Notre confrère nous plonge à nouveau dans les coulisses de la rencontre entre le président de la République du Cameroun, Paul Biya, et le Président de la Confédération africaine de Football (CAF), Ahmad, du 2 octobre 2018 au Palais de l’Unité.

Macron s’adresse à Paul Biya, la presse réagit

Dans un court extrait de l’interview que le président français a accordé au journal panafricain « Jeune Afrique », ce dernier aborde la situation sécuritaire au Cameroun après les généralités de la politique française sur l’Afrique. « […] J’invite le président Biya à effectuer les gestes d’ouvertures lui aussi doit préparer le renouvellement et pacifier son pays », a formulé Emmanuel Macron, qui n’a pas pris fait et cause pour l’opposant Maurice Kamto, placé en résidence surveillée depuis le 22 septembre 2020. Dans propos qui font jaser la presse camerounaise.

Pour approfondir :   Cameroun : Jean Bruno Tagne et Luc Perry Wandji ne voient pas d'un  même œil le passage de Nyangono du Sud sur Equinoxe TV

Pour le journal La Nouvelle, la sortie de Macron est une « provocation » à l’endroit de Paul Biya. Dans un commentaire contenu dans les colonnes du tabloïd de Jacques Blaise Mvié, en de termes peu ordinaires, on peut lire : « Élections présidentielles en Côte d’Ivoire, 90 morts. En Guinée, 45 morts. Au Cameroun, zéro mort. Guerre Éthiopie – Tigré 600 morts en une semaine. Aucune condamnation du président français. Macron raconte du n’importe quoi sur le Cameroun, et Bolloré n’aura plus le port de Douala ».

Génération Libre s’interroge également sur cette sortie de Macron : « Macron est-il devenu l’agent de notation des présidents africains ? » à en croire ce confrère, le chef de l’État français compare l’élection présidentielle « paisible du Cameroun » à celle qui a causé « beaucoup de mort en Côte d’Ivoire ».

Selon l’hebdomadaire Dernière Heure, « les paroles insensées de Macron » visent tout simplement à vouloir « déstabiliser le Cameroun ». « Avec une liberté de ton agaçant, le manitou français confond les cas rwandais, guinéen, et ivoirien au cas camerounais. Une méconnaissance criarde des réalités africaines », s’indigne le journal.

Pour approfondir :   Cameroun : Manaouda Malachie dénonce la circulation d’un antipaludéen contrefait sur le marché

Autres informations en kiosque

Après l’arrestation et le placement en détention vendredi 20 novembre de Me Richard Tamfu et Me Armel Tchuemegne pour « outrage à magistrat et destruction » pour avoir pris part à un mouvement d’humeur dans un tribunal de Douala le 10 novembre qui avait entrainé une intervention musclée de la police et des échauffourées, le barreau du Cameroun a annoncé dans un communiqué publié lundi dernier, une batterie de mesure pour revendiquer la libération de leurs confrères. Quelques heures plus tard, ils ont obtenu gain de cause. Le Jour d’Haman Mana parle de cette actualité dans sa publication de ce matin et conclut que le pouvoir de Yaoundé a cédé face à la pression des avocats.

Tribune d’Afrique de Faustin Njikam présente Célestin Tawamba comme étant l’homme idéal à la présidence du Gicam. Dans son éditorial, Faustin Njikam indique qu’à 54 ans, le président sortant du groupement interpatronal du Cameroun va conduire la seule liste en compétition à l’élection de la présidence de l’institution prévue le 16 décembre prochain. « Il a des arguments à faire valoir et entend continuer la Révolution tranquille du monde des affaires au Cameroun et même en Afrique centrale » peut-on lire.

Chers abonnés, c’est sur cette information que nous mettons un terme à notre revue de presse de ce matin. Merci d’avoir été des nôtres… à demain !


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