Le gouvernement supprime les fonds de micro-projets aux députés. L’information occupe la grande Une du journal Le Jour paru ce jour. Cette suppression, lit-on dans le journal, est consacrée dans la loi de finances 2023 qui a été adoptée le 4 décembre dernier par l’Assemblée nationale en première lecture. Des détails à lire dans Le Jour.
Parlant aussi de cette même actualité, Mutations titre : « les députés amputés ». D’un montant de 8 millions FCFA par an et par député, cette dotation que les députés pouvaient construire, soit un forage, soit une salle de classe, soit réhabiliter une infrastructure socioéconomique de base a été supprimée en raison de ce que la réalisation de tels projets est « mission exclusive dévolue au gouvernement, aux régions et aux mairies ».
Le Cameroun importe principalement des combustibles minéraux et du pétrole, des denrées alimentaires (riz, blé, poisson, etc.), des médicaments et des produits manufacturés (véhicules, machines, équipements électriques et électroniques). Le quotidien l’Économie revient aussi sur la Loi des Finances 2023 et nous apprend que le gouvernement, pour soutenir l’import-substitution, va débloquer 136 milliards de FCFA.
Toujours dans la Loi des Finances 2023, Le Messager relève « la note salée » des entreprises. « En quasi-déphase avec les préoccupations du Groupement interpatronal, cette loi consacre le renforcement et le durcissement des impôts sur les bénéfices », apprend-on.
Pendant ce temps, 120 employés de la filiale camerounaise de Globeleq sont en attente de licenciement. Selon Econews qui en parle ce matin, l’entreprise dans sa décision, prend pour prétexte, le déficit structurel d’Eneo, chiffré à quelques 7 milliards de FCFA. L’analyse de la situation est à lire dans les colonnes du journal paru ce matin.
À la Cameroon Waters Utilities, Le Zénith en kiosque nous apprend que « la révolution » entreprise par Blaise Moussa, le nouveau Directeur général de cette entreprise, est « grippée », en raison d’une « adversité indicible » sur le terrain.
Sortons de cet exercice avec Échos Santé qui parle de la succession Dr Guy Sandjon à la tête de l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC). En effet, lit-on, l’assemblée générale de cette association a été convoquée le 29 novembre dernier par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie pour le 29 décembre 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé. Une demi-dizaine de candidats déclarés ou non seraient en lice. Il s’agit entre autres du Pr Noël Emmanuel Essomba, l’actuel directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala ; Dr Rodolphe Fonkoua, promoteur de la Polyclinique Idimed basée à Douala, ou encore Dr Pierre Bassong, ex-président du syndicat national des médecins du Cameroun (Symec).
C’est sur cette note d’information que nous mettons un terme à cette revue de presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une nouvelle édition.