Chers abonnés bonjour ! Deux principales informations à lire dans les kiosques ce matin, à savoir, les élections régionales et la manifestation publique annoncée par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Cameroon Tribune met en avant, le communiqué du gouvernement relatif à la marche non autorisée du MRC. En page 3, le quotidien bilingue gouvernemental fait savoir que dans un communiqué signé le 15 septembre 2020, René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement a mis en garde les potentiels manifestants en soulignant qu’aucune « manifestation ne peut être considérée comme pacifique lorsque le but déclaré est le lancement d’un mouvement insurrectionnel ». De même, le porte-parole du gouvernement dans son communiqué rappelle que tous ceux qui s’associent à ce projet « doivent s’attendre à répondre devant la justice ».
Le Jour de ce jour parle de la répression lorsqu’il évoque les différentes sorties des pouvoirs publics concernant les marches du MRC prévues pour le 22 septembre prochain. « Le gouvernement promet d’écraser les manifestants », titre le journal d’Haman Mana dans sa livraison de ce mercredi.
Au moment où les appels à l’insurrection populaire préoccupent plus d’un, le parti au pouvoir, le RDPC est en plein dans la sélection des candidats pour les élections régionales du 6 décembre 2020. Et cette sélection, selon le journal du Comité central du RPDC, L’Action, met un point d’honneur sur « les femmes et les jeunes ».
Cette sélection des candidats dans les rangs du RDPC, selon Mutations en kiosques, est marquée par du « chantage et du marchandage ». Comme aux élections législatives et municipales du 9 février 2020, la circulaire du président national et la mise en garde du secrétaire général du parti sont ignorées.
Dans la région de l’Ouest, c’est déjà la bataille pour le poste de président du Conseil régional, nous apprend La Gazette du Noun. L’ouest Bamoun et l’ouest Bamiléké ne s’entendent pas sur qui devra gérer ce poste au soir des élections du 6 décembre. « Le président du Sénat étant de l’autre aire socioculturelle, le choix d’un conseiller du Noun ne serait que juste. Ce choix continuerait au moins à rétablir l’équilibre sociopolitique dans une région où les disparités sont ostensiblement maintenues au grand dam du plus vaste département de cette région », peut-on lire dans les colonnes de La Gazette du Noun arrivée à lebledparle.com ce matin.
Une autre bataille cette fois dans la région de l’Extrême-Nord. L’œil du Sahel paru ce matin nous fait savoir que le RDPC et l’UNDP se déchirent déjà sur le terrain des régionales dans l’Adamaoua.
Restons dans les élections pour évoquer la réforme du Code électoral. Le Messager s’attarde sur la sortie de l’évêque de Bafang, Mgr Abraham Kome. Dans une tribune publiée lundi 14 septembre et reprise ce matin par notre confrère, le prélat accuse le gouvernement actuel de la détérioration des mentalités non sans exiger une mise sur pied d’un Code électoral consensuel.
Diapason de François Mboke parle de toute autre chose, notamment le droit d’auteur dans l’art musical au Cameroun. Selon le bihebdomadaire, l’on tend vers « une nouvelle gestion ». Alors que Sam Fan Thomas et son équipe doivent déposer le bilan de la Société nationale camerounaise de l’Art musical, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, ministre des Arts et de la Culture veut « voir clair pour une nouvelle dynamique », renseigne Diapason.
L’éditorial de Faustin Njikam dans les colonnes de Tribune d’Afrique revient ce matin sur les non-dits de la crise à la compagnie aérienne nationale, Camair-Co. Selon notre confrère, les faits sont inédits et relèvent même « d’une tragi-comédie ». « Entre DGA qui répond aux demandes d’explications et observations par les mêmes objets, et le DG qui veille au respect de l’orthodoxie administrative, l’on ne sait plus où mettre la tête avec en toile de fond, la complicité manifeste du PCA, Jean Ernest Ngalle Bibehe », peut-on lire en page 6 de Tribune d’Afrique.
« Démantèlement d’un autre réseau de faux rappels de salaires », titre Kalara de Christophe Bobiokono. Selon le journal, la cellule informatique de la direction de la solde est encore impliquée dans cette autre affaire. Les prédécesseurs et les successeurs d’Emmanuel Lebou ont été interpellés. Sont dans le coup, les militaires, les policiers, les enseignants, les gardiens de prison… La liste intégrale est à retrouver dans le journal.
C’est ici que prend fin notre aventure chers abonnés. Un plaisir de vous avoir servi ce matin. À demain jeudi, s’il plait à Dieu !