Très chers abonnés, bonjour et bienvenus à la revue quotidienne de la presse de lebledparle.com. L’actualité camerounaise ce matin repose sur la flambée des prix des denrées de premières nécessités, la grève des enseignants… Comme tous les matins, retrouvez ci-dessous, l’essentiel à retenir des informations en kiosque.
Ouvrons avec la grève des enseignants qui dure déjà plus d’une semaine, sans effet véritable du côté des pouvoirs publics. La Nouvelle Expression en kiosque note que la forme de débrayage que les enseignants ont adoptée depuis le début de leur mouvement « ne fait pas de bruit, mais elle est plus dangereuse », en ce sens qu’elle est susceptible de détruire « plus profondément l’avenir de la jeunesse camerounaise, si le gouvernement ne prend pas rapidement ses responsabilités », indique notre confrère. Et de titrer en grande Une : « Grève des enseignants : Une formule pernicieuse ».
Si jusqu’ici, ce mouvement d’humeur ne concernait que les enseignants de l’État, il vient de s’étendre chez les vacataires, si l’on s’en tient à ce qu’explique le journal Le Jour. Le quotidien bleu d’Haman Mana renseigne qu’un collectif des enseignants vacataires vient de saisir le président de la République, Paul Biya pour exiger eux aussi, un statut particulier. C’est à lire en page 3 du journal Le Jour en kiosque ce matin.
Sortons des écoles pour aborder la question des délestages au Cameroun ces derniers temps. Selon le quotidien Mutations, « Le déficit criard de la production à la centrale hydroélectrique de Memve’ele causé par l’étiage sur le fleuve Ntem fait broyer du noir à six régions » en raison des changements climatiques.
En économie, l’on apprend du quotidien L’Économie que la Société Générale vient de mettre un terme aux activités de YUP. En effet, explique notre confrère, dans un message en date du 1er mars 2022 à ses collaborateurs, Nicolas Pichou directeur de cette institution financière au Cameroun souligne que ce service n’a pas réussi à créer un modèle viable. Les détails sont à retrouver en page 2 du journal de Thierry Ekouti.
Toujours dans le même chapitre, EcoMatin de ce matin annonce que l’État du Cameroun et les banques commerciales ont rendez-vous dès ce mois de mars 2022. « Après trois années de sensibilisation, l’heure est venue au rapatriement des ressources de l’État logées dans leurs comptes vers le compte unique du Trésor (CUT). Ce sont en tout plus de 1 000 comptes appartenant aux entités publiques qui seront ainsi délestées d’un volume de dépôts publics évalué à 1 186 milliards de FCFA, soit 20 % de l’encours global des dépôts dans les banques camerounaises ». Une manne pour l’État qui compte sur ces fonds pour gérer avec plus d’efficacité les tensions de trésoreries auxquelles il fait face, note notre confrère en kiosque.
Le journal L’Info à Chaud nous apprend que l’inflation des prix de première nécessité est maitrisée. Ce constate, indique-t-il, a été fait au cours d’une tournée dans certains marchés de la capitale politique camerounaise le 1er mars, entre le ministre du Commerce, des leaders des associations de défense des consommateurs et des hommes de médias.
Sortons de cette revue de presse avec Investig Infos. Dans sa livraison du jour, notre confrère revient sur l’affaire Liyeplimal et évoque ce que « les menteurs ont oublié de dire aux souscripteurs », dissiper les malentendus sur cette affaire qui fait mouche depuis plusieurs semaines.
Merci chers abonnés pour la confiance renouvelée. Disons-nous à demain !