Dans les kiosques ce matin, la crise du Covid-19, le Championnat d’Afrique des Nations, la justice, la politique, sont des thèmes majeurs qui ont retenu l’attention de nos confrères de la presse écrite. Chers abonnés, bonjour et bienvenus à votre traditionnel exercice matinal, la revue de presse.
Commençons avec l’hebdomadaire Kalara qui titre à sa grande Une : « Jean De Dieu Momo poursuivi en France pour injures racistes ». Selon le récit de nos confrères en page 3, ces ennuis judiciaires du ministre délégué à la Justice prennent leurs sources sur des propos tenus par ce dernier à l’endroit d’une avocate française qu’il avait traité de « guenon, primate… » dans les réseaux sociaux. La victime avait saisi le tribunal parisien grâce aux témoignages d’autres avocats camerounais, nous apprend le journal de Christophe Bobiokono.
Le Messager de feu Pius Njwé quant à lui revient sur l’affaire Gervais Mendo Zé, ancien directeur de la Cameroon Radio and Television et titre : « Les silences de Paul Biya ». À en croire ce confrère, au moment où l’enseignant de stylistique de la langue française a le regard tourné vers « un chef de l’État insensible et amnésique », sa fille, Marlène Emvoutou « fait diversion ».
L’œil du Sahel de Guibaï Gatama est aussi en kiosque ce matin. Dans sa publication du jour, on apprend que la Centrale électrique d’Ahala qui avait été transférée à Garoua qui renforcer le barrage de Lagdo, infrastructure majeure qui permet de desservir en électricité les trois régions septentrionales du Cameroun, du fait de la rareté des pluies, est déjà à 12 MW de production sur les 20 MW attendus. D’une capacité de production de 60 MW, la centrale thermique d’Ahala fait partie des quatre centrales (avec Mbalmayo, Bamenda et Ebolowa) mises en place par le gouvernement camerounais dans les années 2010, dans le cadre du programme thermique d’urgence (100 MW de thermiques), qui avait pour objectif de pallier le déficit de production de l’énergie électrique dans le pays. Montée et gérée par le producteur indépendant britannique Aggreko, la centrale d’Ahala avait ensuite été rachetée par l’État du Cameroun en 2014, au terme d’âpres négociations.
« La télévision numérique terrestre : le compte de fée », c’est le titre que propose Mutations quand il revient sur le projet du passage de la Crtv à la TNT. Dans son enquête de ce matin, le journal de Georges Alain Boyomo révèle que l’organe de service public avait annoncé en juillet 2015, avoir entamé sa mue à la faveur d’un renouvellement de son organigramme, et en vue de renforcer le lancement de la Télévision numérique terrestre (TNT) nationale en contenu local. Sept ans après son lancement, le projet estimé à un total de 110 milliards FCFA sommeille dans les tiroirs. Confié à l’entreprise chinoise StarTimes, la migration vers le numérique de la CRTV prend plus de temps que prévu à cause du manque de fonds pour financer l’achat des équipements nécessaires. « Pour être précis, le rapport évoque un premier besoin chiffré à 40 milliards FCFA alors même que le coût global du projet est de 110 milliards de FCFA ».
Retrouvons aussi dans les kiosques Réalités Plus de Paul Ngouaré Kindi. Le journal dans sa livraison de ce mercredi s’intéresse à l’actualité politique au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Selon ce qu’écrit ce quotidien, il apparait que Maurice Kamto, leader de cette formation politique, a été « lâché et abandonné par ses troupes ». Il en veut pour preuve, la récente démission de Célestin Djamen et soutien que le président national du MRC est politiquement « fini », car « tous ses lieutenants l’ont fui, plus personnes pour ameuter les foules ».
Le Jour donne les échos du mot d’ordre de grève lancé par le syndicat des enseignants du supérieur depuis lundi dernier. Des reportages et commentaires sont à lire dans les pages 2 et 3.
Repères revient 10 ans en arrière pour parler des promesses non tenues du comice agropastoral d’Ebolawa. Notre confrère indique que depuis la tenue de cet évènement, les populations continuent d’attendre la « Banque agricole, l’unité de production d’engrais, la route Ebolowa – Kribi… »
Alors que la 36e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union Économique d’Afrique Centrale débute ce 27 janvier par visioconférence, le quotidien l’Économie nous dévoile les dossiers « urgents » de ces travaux. L’on apprend par exemple que ces assises permettront aux ministres de l’Économie et des Finances des États membres de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de plancher sur l’examen et l’adoption du budget de la sous-région pour l’exercice 2021, non sans méditer sur le traitement à réserver à la dette des institutions communautaires dues à l’Union européenne.
Et c’est sur cette information que nous clôturons cette revue de presse ce matin. Merci de nous faire confiance chers abonnés. À demain…
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