in

Cameroun : La revue de presse du vendredi 28 mai 2021

mini Le 28 mai 2021

Très chers abonnés bonjour et bienvenus à cette dernière édition de la revue de presse de la semaine. Comme tous les matins, retrouvez ci-après, l’essentiel des informations disponibles dans les kiosques ce matin au Cameroun.

mini Le 28 mai 2021
Les Unes en kiosque ce matin (c) Droits réservés

Commençons avec l’opération épervier qui fait la grande Une de Le Jour de ce jour. Le journal d’Haman Mana renseigne ce matin que la nouvelle audience du journaliste Amadou Vamoulké, en prison depuis bientôt cinq ans, sans qu’aucune condamnation a été renvoyée pour la 67e fois le 27 mai 2021 par les juges du Tribunal criminel spécial. La défense de l’ex-directeur général de la radiotélévision publique camerounaise, accusé de détournement de plusieurs milliards de FCFA, avait prévu d’attaquer le rapport d’expertise affirmant que leur client a détourné des fonds au profit de la CRTV.

Essingan en kiosque s’intéresse aux auditions aux auditions au Tribunal criminel spécial. Selon le trihebdomadaire de Marie Robert Eloundou, depuis ces auditions au TCS relatives à la gestion par certains ministres, des finances allouées à la lutte contre le coronavirus au Cameroun, « le ministre de la Santé a engagé une campagne de Communication dans laquelle il fait dire que c’est le défunt secrétaire d’État auprès du ministère de la Santé, Alim Hayatou, qui est auteur de la gabegie dans son département ministériel pour avoir signé tous les marchés ».

Où sont passées les motions de soutien à Paul Biya au sein du RDPC ? C’est la grande question que se pose le quotidien InfoMatin de ce matin. D’après lui, le RDPC, parti au pouvoir, qui a habitué des Camerounais à des actes de déférence à l’endroit de son leader à de pareilles circonstances, « semble avoir abandonné Paul Biya seul au front », dans le cadre du Covidgate.

Pour approfondir :   Crise anglophone : Un chef meurt en captivité à Buea dans le Sud-ouest

Le budget de l’État du Cameroun a été revalorisé. C’est du moins l’information principale qui fait la grande Une du quotidien l’Économie en kiosque. Dans les détails, l’on apprend de notre confrère que le président de la République, Paul Biya, a augmenté les possibilités de mobilisation des ressources à travers une ordonnance signée le 26 mai 2021, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 2020/018 du 17 décembre 2020 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2021. Ledit texte porte exclusivement sur les conditions générales de l’équilibre budgétaire et financier, notamment via l’article 49 qui a été modifié et complété.  « Le gouvernement est autorisé à négocier et éventuellement à conclure au cours de l’exercice 2021, à des conditions sauvegardant les intérêts financiers de l’État ainsi que sa souveraineté économique et politique, des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux respectifs de 350 milliards de FCFA et 750 milliards de FCFA », peut-on lire dans l’ordonnance présidentielle rapportée par le journal de Thierry Ekoutti.

Pour approfondir :   Mushikiwabo, SG de l’OIF : « Le Cameroun a besoin de la paix et de la stabilité »

Échos Santé nous ramène à son tour au ministère de la Santé, non pas pour parler de la gestion des fonds Covid-19, mais pour parler du traitement des fistules obstétricales engagé au sein de ce département ministériel. Selon les prévisions de Manaouda Malachie, relayées par le journal et ses partenaires techniques et financiers, d’ici à 2030, environ 20 mille femmes devront être opérées. Ces assurances ont été données le 26 mai lors de la commémoration de la journée internationale de lutte contre cette maladie. Plus de précisions à lire en page 6 d’Échos Santé.

Merci chers abonnés, d’avoir été des nôtres durant la semaine. À lundi pour une nouvelle aventure…

 

{module Revue de presse sponsor}


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

edgar alain mebe ngoo

Mebe Ngo’o : « Un de mes petit-enfants a dit à ses parents qu’il ne veut plus venir chez-nous, que sommes trop mauvais, on a volé »

Capture kayo

L’auteur des « Fables des Montagnes », Patrice Kayo est mort