Chers abonnés, c’est toujours un plaisir pour nous de vous servir tous les matins, votre revue de presse. Ce vendredi, la tristesse continue de dominer la presse.
C’est pratiquement la veillée mortuaire dans les colonnes du journal bilingue national, Cameroon Tribune, à moins de 24 heures du deuil national décrété par le chef de l’État. Une semaine après le carnage de Kumba, notre confrère fait des adieux : « les enfants assassinés à Kumba, à jamais dans nos cœurs ». Le journal revient sur la signification symbolique de « ce grand moment de recueillement ».
Mutations rentre dans la tête du président ce matin, pour essayer de faire comprendre ce que ce dernier « peut de plus pour ramener la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest », non sans examiner son message de condoléances et le décret instaurant de la journée du samedi comme étant une journée de deuil national.
Émergence pour essayer de comprendre si la solution militaire peut être une option dans la résolution de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, donne la parole à 12 experts qui tentent d’apporter des éclairages.
Un drame pouvant en cacher un autre, Le Jour revient un an plus tard sur les incidents de Gouache à Bafoussam qui ont couté officiellement la vie à 43 personnes, et fait constater que le temps n’a pas effacé les blessures dans la mémoire collective.
En justice, Essingan renseigne dans sa publication de ce vendredi que l’Administration pénitentiaire camerounaise « est à la guillotine ». À en croire notre confrère, la justice camerounaise est prise en otage par le secrétaire auprès du ministre de la Justice, Doh Jérôme Penbaga « qui en fait la fourmilière des pratiques de corruption, de népotisme et de clientélisme, propageant un profond malaise à tous les niveaux du milieu carcéral au Cameroun ».
Pour garantir la compétitivité des entreprises des entreprises locales sur le plan continental, le Cameroun a adopté 300 normes en prélude à la rentrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Les explications son contenues dans les colonnes du journal l’Économie en kiosque.
Le Messager nous conduit aux marchés Mokolo et 8e ce matin, et explique que les « agents véreux de la Mairie de ville et du Commissariat publique du 2e arrondissement », sont accusés par des commerçants de prélèvements frauduleux des taxes sur l’occupation temporaire de la voie publique.