Ce vendredi, une rumeur s’est rapidement propagée sur la toile annonçant la libération de Mimi Mefo . Une nouvelle qui a été largement partagée par les internautes tant l’arrestation de la journaliste d’Equinoxe avait ému les camerounais. Malheureusement cette information est un « fake news ». Lebledparle.com vous donne plus de détails.
Mimi Mefo, la journaliste Equinoxe – Droits réservés Si L’arrestation de Mimi Mefo a fait coulé beaucoup d’encre dans les médias, le chemin s’annonce ardu pour sa libération. Certes, la présentatrice vedette de langue anglaise à Equinoxe Tv et Radio a reçu le soutien de nombreux médias mais elle est engluée dans un système qui vit des jours difficiles. Avec notamment toutes les controverses qui ont suivi la période électorale. Ce vendredi matin encore, Mimi Mefo a faisait la une de la presse écrite qui n’a pas hésité à tirer sur le régime. Ce dernier reste insensible. L’affaire a pris une telle proportion que la presse internationale a également évoqué le sujet attirant les regards de tous les observateurs sur le Cameroun. Cependant et contre toute attente, une information a été publiée en fin de soirée par de nombreux médias insinuant que la journaliste était libre. Et comme il fallait s’y attendre, la nouvelle a pris une dimension incroyable, relayée ici et là sur les réseaux sociaux. Lebledparle.com a contacté l’entourage de la journaliste qui a tout e suite refuté la véracité de la news. Si tout le monde s’accorde à dire que la journaliste se porte bien, personne n’est en mesure de confirmer sa liberté. Et comme pour clore le débat, c’est la journaliste Annie Payep très proche de Mimi qui s’est fendue d’un tweet sur le sujet : «La nouvelle circulant selon laquelle @Mimimefo237 serait libre est pour le moment (20h50) un fake news. Je ne sais pas qui a intérêt à la propager mais c’est FAUX. Le @SnjcCameroun et d’autres personnalités travaillent sur tous les fronts. Vigilance #FreeMimiMefo #WeStandForMimi». Cette dernière a souhaité que Mimi Mefo comparaisse libre de façon à pouvoir se défendre sans contrainte. Les camerounais ont une fois de plus été victimes d’une « fake news ».