L’actuel Maire de la vile de Douala estime que le poste de président du Conseil d’administration devrait désormais lui revenir au lieu de son prédécesseur Fritz Ntonè Ntonè.
Il y a environ un an, Roger Mbassa Ndine avait été nommé comme 13 autres de ses compatriotes, Maire de la ville de Douala dans la région du Littoral. Depuis lors, l’un des dossiers qui préoccupe le magistrat de la cité économique est la Société métropolitaine d’investissement de Douala (Smid) dont l’ancien délégué du gouvernement Fritz Ntonè Ntonè est le PCA.
Un état de choses qui n’enchante pas Roger Mbassa Ndine : « En date du 12 février 2021, aux environs de 14h, une escouade de policiers des Esir (Équipes spéciales d’intervention rapide), sans aucune réquisition du procureur de la République de la ville, et donc sans droit, a fait irruption au siège de la Smid SA accompagnée d’un collaborateur de Me Owona Suzanne, huissier de justice à Douala prétendant exécuter une décision de justice, mais n’ayant avec lui aucun titre exécutoire comme l’a fait observer le conseil juridique de la société, et comme l’a admis l’officier de police qui conduisait les forces de l’ordre », relate le directeur général de la société, Fabrice Petton.
Dans les mêmes circonstances : « une procédure engagée par la Mairie de la ville de Douala, entité juridique inexistante dans les textes régissant les collectivités territorialement décentralisées, et dont le maire de la ville, arguant de son statut prétend qu’il devrait occuper de droit le fauteuil de président du conseil d’administration de la société, ce qui est contraire aux textes de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique (GIE) et aux statuts de la Smid SA », a ajouté le DG.
Une affaire qui cache en toile de fond, un conflit de leadership entre les deux hommes « fortes » de la ville de Douala. Cependant, l’actuel DG de la société querellée demande au super Maire d’attendre la tenue l’assemblée générale prévue le 25 mars 2021 car « La CUD qui est certes actionnaire de référence (23%, Ndlr), n’est pas actionnaire majoritaire. Elle ne dispose donc pas de droits spéciaux, et il est regrettable que tous les actes aient pour objet jusqu’à nos jours, d’entraver la bonne marche de la société et la réalisation des projets pilotes malgré les différents courriers et rencontres faits par le passé », a-t-il argumenté.
Le dénouement de l’affaire est à suivre…