C’est l’œuvre du frère ainé du défunt, le commandant Bina, a appris Lebledparle.com des sources médiatiques.
L’humoriste camerounais repose dignement dans son village Nkom dans l’arrondissement d’Akonolinga, département du Nyong et Mfoumou, région du Centre.
Mort le 13 février 1997, Dieudonné Afana Ebogo n’a pas quitté le cœur de beaucoup de fans qui l’ont adulé entamé à telle enseigne que sont nés les débats autour de l’abandon de son sépulcre dans un état de dégradation avancée.
A la suite de ces plaintes, les travaux de réfection avaient été entamés par le maire d’Akonolinga avec l’appui des fils et filles de la localité en 2019.
En mai 2020, la dernière demeure du « mari de mama Hélène » présentait déjà fière allure. Elle était maintenant assez bien restaurée puis couverte sous une petite case bien construite.
Rendu à ce 26 janvier 2021, la tombe de l‘humoriste mort à 41 ans est refaite avec les couleurs qui l’embellissent. Un véritable monument où l’on peut désormais voir l’image de celui qui aura fait rire le public dans les années fin 80 et 90.
Il passe son enfance à Bertoua, puis son adolescence à Yaoundé. Devenu adulte, il est tout d’abord professeur de langue française dans le secondaire, puis il abandonne cet emploi pour travailler comme fonctionnaire à Radio Cameroun. C’est à ce moment-là qu’il rôde son style humoristique.
« La vérité de Malam », « La fille du bar », « Le permis de conduire », « La carte d’identité » ou encore « L’élève international » pour ne citer que ceux-ci, ne pourraient ne pas arracher du sourire, du rire à gorge déployée à quiconque, des décennies après car, les thèmes y évoqués restent d’actualité.