Le Chef de la division de la communication a confirmé cette information ce lundi au cours d’un entretien accordé à radio France Internationale (RFI).
Depuis ce lundi matin, les médias en ligne et les réseaux sociaux ont abondamment relayé l’enlèvement de l’ex-vice-président de la cour d’appel de la région anglophone du sud-ouest du Cameroun Martin Mbeng, il y a deux jours d’après les sources familiales. Il s’est rendu dans son village natal d’Ekwele, le jeudi 5 avril, pour assister aux funérailles de sa mère. le Magistrat à la retraite depuis quelques mois, a été enlevé par un groupe armé non identifié jusqu’ici dimanche vers 2h du matin alors qu’il était dans la concession familiale.
Le Porte-parole de l’armée camerounaise, le colonel Didier Badjeck a confirmé cet enlèvement en soulignant que « Les forces de l’ordre s’activent pour le retrouver ». Depuis trois mois, l’on dénombre jusqu’ici au moins 28 membres des forces de l’ordre tués, des dizaines de fonctionnaires enlevés, ce qui témoigne de l’ampleur et du virage de la crise dite anglophone.
Une situation qui semble plutôt être maitrisée par l’armée camerounaise actuellement, puisque Didier Badjeck argue que « les poches de résistance sont de plus en plus affaiblies ». il justifié d’avantage cela par la libération quinzaine d’otages étrangers et une vingtaine de nationaux lors des opérations militaires ces derniers jours.