C’est l’aboutissement d’une plainte du Front des Démocrates Camerounais (FDC), adressée au président du Conseil Constitutionnel (CC), Clément Atangana le 25 aout 2021.
L’organe régulateur du fonctionnement des institutions camerounaises a programmé une audience à cet effet le mardi 7 septembre 2021 au Hall du Palais des Congrès de Yaoundé.
En effet, dans une lettre formulée à l’endroit du président du CC, Dénis Emilien Atangana s’offusque du « maintien en fonction de 18 directeurs généraux hors la loi » ; ce qui est contraire aux dispositions de la loi No 2017/011 du 12 juillet 20178 sur les établissements publics.
La plainte a été jugée recevable et fera l’objet d’un examen le 7 septembre prochain au Palais des Congrès de Yaoundé. C’est du moins, l’économie de la notification de la date d’audience adressée ce jeudi 26 août 2021 par Thérèse Bessomo, le Chef de la division des Affaires juridiques au Conseil Constitutionnel, au président du Front des Démocrates Camerounais, Denis Emilien Atangana.
Le FDC, en tant que partie requérante, devra produire des éléments à charge contre ces directeurs généraux et adjoints hors la loi à l’audience du 7 septembre prochain, pour espérer faire bouger les lignes. Il importe de préciser qu’ils sont pour la plupart nommés par un décret présidentiel.
Les directeurs généraux illégaux…
Parmi les personnes visées par cette initiative du FDC, l’on a Camille Mouthe à Bidias qui cumule 31 ans à la tête du Fonds National de l’Emploi (FNE). Adolphe Moudiki, le directeur général de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), qui cumule 28 ans à la tête de cette structure. Mbarga Bernadette, 21 ans au Bureau Central de Recensement et d’Etude de la population au Cameroun (Burcrep). Marie-Claire Nnana 19 ans à la Sopecam, Yaou Assiatou 18 a la SNI…