Selon les faits que relate Cameroon Tribune, le chien s’est saisi du bébé qui avait déjà été tué au vu de l’autopsie faite par les médecins légistes.
« Nos meilleures graines et nos champs les plus productifs ce sont nos enfants ». Les bourreaux de l’innocent nouveau-né dans la localité de Mbé, département de la Vina, région de l’Adamaoua n’ont sans doute pas tenu en compte ces propos de Cheick Anta Diop avant de commette leur forfait.
Selon le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, c’est le 23 février 2020 que la découverte macabre d’un bébé de sexe masculin a été faite.
Extrait de la gueule du chien
La vigilance et la curiosité des populations de cette ville située à une quatre vingtaine de kilomètres de Ngaoundéré leur ont permis de se rendre compte que l’animal domestique tenait plutôt entre ses crocs, la dépouille d’un nouveau-né.
« Au début nous avons cru qu’il s’agissait d’un simple objet. Mais, lorsque nous nous sommes approchés du chien errant, on a découvert le corps d’un enfant. A notre arrivée, l’animal a laissé tomber le corps et a pris la fuite », fait savoir un témoin oculaire dans les colonnes ddu journal.
L’acte médical de diagnostic
Informé de la situation, Avom Dang, le sous-préfet de Mbé s’est immédiatement rendu sur les lieux en compagnie d’une équipe de médecins légistes, lesquels ont établi une autopsie sur le corps.
« Mon équipe et moi nous nous sommes rendus sur les lieux. Le médecin légiste a établi un acte médical de diagnostic pour essayer de comprendre les circonstances du drame. Selon les premiers constats, la partie supérieure était sectionnée à l’aide d’un objet tranchant, notamment la tête, les deux membres supérieurs et la moitié du thorax. Ceux qui ont commis cet acte odieux auraient bien utilisé un couteau ou bien une lame, si l’on s’en tient à la façon dont les parties ont été sectionnées. L’ampleur du dégât corporel laisse penser qu’il s’agit d’un crime rituel », a expliqué le chef de terre au journal que dirige Marie Claire Nnana.
Le journal gouvernemental qui précise que l’atte a été commis dans la nuit du 22 au 23 février 2020 relève aussi que le corps a été remis aux agents d’hygiène et d’assainissement de la commune pour inhumation.