Le vice-président du Social Democrtic Front (SDF), l’honorable Joshua Oshi, dans un communiqué publié hier 4 février sur les réseaux sociaux, condamne avec énergie débordante les propos « séparatistes et antisémites » tenus par le ministre Momo sur le plateau de l’émission Actualité Hebdo, et exige subséquemment, sa démission.
Le député du SDF, par ailleurs candidat malheureux à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, estime dans son communiqué que les propos de l’avocat international sur les Bamiléké sont « insupportables, et inacceptable », et sont susceptibles non seulement de porter atteinte à la paix sociale, mais aussi de compromettre les relations bilatérales entre le Cameroun et Israël : « Si ces déclarations stupides manifestement dictés par des pulsions identitaires nouvelles et surtout alimentaires, ont une fois de plus refait surface au point de transformer cette interview en un débat nauséabond et funeste, il y a que cette fois-ci, il a de toute évidence touché une corde très sensible en Israël et dans le monde (…) », écrit Joshua Oshi.
Pour le Vice-président du SDF, « Paul Biya gagnerait à savoir que la République du Cameroun est au-dessus des hommes pris individuellement » car « les relations diplomatiques entre le Cameroun et l’État d’Israël ne sauraient s’encombrer des propos détestables et nauséeux du ministre conséquent et populiste » argumente-t-il avant de conclure que « à défaut de démissionner dans l’urgence M. Jean de Dieu Momo ; M. Biya doit démissionner lui-même. »
ci-dessous le communiqué de Joshua Oshi
En effet, dimanche 3 février 2019, le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de la Justice garde des Sceaux, Jean de Dieu Momo, dans un entretien accordé à Ibrahim Shérif à la CRTV, chaine de télévision nationale camerounaise, a établi une liaison entre la situation sociopolitique actuelle au Cameroun, et celle vécue en Allemagne pendant le règne d’Adolphe Hitler. Un exercice jugé hors-sujet et qui fait secouer les centres auprès de la société civile.