Il le dit dans une tribune libre publiée dans La Nouvelle Expression du 3 août 2017.
La raison qui pousse l’élu RDPC de l’Océan a faire cette sortie est la gestion du dossier de la mairie de Yaoundé 6è par son camarade Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du Gouvernement à la communauté Urbaine de Yaoundé, et Délégué du RDPC pour le département du Mfoundi.
Le député exhorte la hiérarchie du parti de Paul Biya de sanctionner leur camarade Gilbert Tsimi Evouna, en raison de ce qu’il considère de mauvaise gestion de la succession du Maire Paul Martin Lolo décédé en janvier 2017 comme le rapportait lebledparle.com. En effet, une élection a été organisée le 23 juin pour désigner le successeur de ce dernier à la tête de la mairie de Yaoundé 6è. Jacques Yoki Onana a été élu à une large majorité par les conseillers municipaux au détriment de Esther Effa, la candidate proposée par Gilbert Tsimi Evouna.
Reprochant au nouveau maire d’avoir candidaté contre l’avis du parti, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, par ailleurs chef de la délégation permanente du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) dans le Mfoundi, a servi à Yoki Onana une demande d’explication. « Comme vous l’avez déjà fait le 9 juin 2017, une fois de plus, le 23 juin 2017, vous vous êtes obstiné, lors de l’élection de l’exécutif communal de Yaoundé VIè, à maintenir votre candidature au poste de maire, alors que le RDPC dont vous êtes par ailleurs un responsable, ne vous y avait pas investi. Les nombreux appels à l’ordre du président communal du RDPC ont été vains» a écrit le Gilbert Tsimi Evouna.
La situation emmène à réagir Martin Oyono, le député RDPC de l’OCEAN dans le SUD Cameroun. Il demande des sanctions contre son camarade Tsimi Evouna. « La publication de cette malheureuse demande d’explications sur les réseaux sociaux à la mode dans notre société, nous pousse à suggérer que la sanction proportionnelle tombe contre le contrevenant Gilbert Tsimi Evouna, à savoir un rappel à l’ordre musclé de la hiérarchie du RDPC », écrit l’honorable.
S’appuyant sur les textes du RDPC, Martin Oyono soutient que le délégué du gouvernement a violé la loi.