C’est la guerre entre les militants du parti politique du ministre Issa Tchiroma. La cohabitation au sein de cette formation politique est de plus en plus loin d’être pacifique depuis plusieurs mois.
C’est du moins ce que révèle le trihebdomadaire régional l’œil du Sahel, dans son numéro du 31 juillet 2019.
Selon le journal de Guibai Gatama, 8 membres fondateurs du FSNC, dont Hassana Tchiroma, Aboubakary Bindoho, Kakalaye Badou, Ousmane Chehou, Bello Maigari, Mamoudou Kalfou, Halidou Moussa et Fadimatou Bello, ont adressé une lettre au président national. Dans cette correspondance, ils demandent à leur président national de démettre de leurs fonctions le vice-président national Yerima Dewa et le secrétaire général du FSNC.
Selon L’œil du Sahel, le FSNC « se meurt d’une mort lente, mais irréversible ». Une mort que le journal illustre par la fermeture des bureaux du FSNC de Kolléré et de Souari à Garoua.
« Au grand dam de l’UNDP qui engrange désormais dans ses rangs nos militants démissionnaires en nombre pléthorique en raison de l’autoritarisme exacerbé dont font montre certaines autorités parachutées par effraction à la tête de notre formation politique sans prendre leur adhésion à la base, notamment le vice-président national et Madame le secrétaire général », peut-on lire dans le journal.
Pour certains militants, il s’agit là d’une action de trop, initiée par des personnes qui se laissent entrainer par des forces diaboliques.
En attendant une réaction du président national Issa Tchiroma Bakary, les signataires ont donné un ultimatum de 21 jours à ce dernier pour réagir, indiquant que d’autres actions sont en préparation au cas où le président national ne cèderait pas à leur demande.