Selon les autorités administratives, les désormais ex combattants séparatistes se sont rendus et ont rejoint les centres de désarmement et de réintégration(DDR).
Les brousses du Lébialem se sont libérées du « Général » Tiger et 10 autres combattants séparatistes qui interdisaient le sommeil aux populations de ce département du Sud-Ouest.
Témoignages du repenti
Le 18 novembre 2020, le chef de fil s’exprimait aux servicex du gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï. A en croire les déclarations du « général » repenti de la crise anglophone, il avait fabriqué la plupart des armes à feu, des explosifs artisanaux et des armes diverses ; des objets qui ont été exposés à l’esplanade des services du gouverneur de la région en crise.
Pour l’un des combattants repentis, il ignorait le fonctionnement des centres de DDR : « Dans le passé, nous pensions qu’il fallait être en contact avec un haut fonctionnaire du gouvernement ou payer de l’argent pour être admis au DDR Center. Nous ne savions pas que le gouvernement était en effet ouvert à nous recevoir des buissons », a-t-il avoué.
Ce dernier a par la même occasion, envoyé un message à ses anciens compagnons de lutte : « Je donne l’occasion à mes amis qui sont encore dans les buissons de sortir. Le gouvernement pardonne. Nous allons bien au centre DDR. Arrêtons les enlèvements, les meurtres et les destructions », a-t-il déclaré.
Il faut déposer les armes
Pour les pouvoirs publics, c’est plus qu’on satisfecit de constater que les hommes armés comprennent peu à peu le message lancé par le chef des forces armés depuis quatre ans et précisément, lors de la convocation du Dialogue national tenu du 3à septembre au 4 octobre 2019 ; celui d’abandonner les brousses et rejoindre les centres de DDR où ils bénéficieront d’un meilleur accueil, sans risque de poursuite judiciaire.
« Comme vous pouvez le voir, nous avons différentes armes de différents calibres. Je veux saisir cette occasion pour appeler ceux qui sont encore dans la brousse à suivre cet exemple en lâchant leurs armes et à saisir l’opportunité qui leur est donnée par le chef de l’État », a déclaré le Dr Mohammadu, Secrétaire général des services du gouverneur du Sud-Ouest, avant de rassurer qu’«au centre DDR, les combattants repentis seront nourris, soignés, et aussi un avenir. Le DDR a plus de huit secteurs différents de formation pour la réintégration dans la société ».
Bien plus, deux ans après la mise sur place du Comité national de démobilisation, de désarmement et de réintégration(DDR), le coordonnateur, Faï Yengo Francis a affirmé au microphone de la CRTV il y a quelques jours que « 800 ex combattants réintégrés dans des activités génératrices de revenus »