Les couches jetables pour bébé sont interdites d’importation au Cameroun jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été prise ce 12 février 2019 au terme d’une rencontre entre Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre camerounais du Commerce et les importateurs des couches jetables au Cameroun.
En effet, dans une correspondance adressée le 31 janvier 2019 au Ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, le Directeur général de l’Agence des Normes et de la qualité attire son attention sur les couches jetables pour bébé, « en provenance de la France (et qui) représenteraient un risque pour la santé » des tous petits.
Quelques jours après et plus précisément ce mardi 12 février 2019, Magellan Omballa, Inspecteur Général du Mincommerce a présidé, au nom du Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana empêché, la réunion interministérielle au sujet des couches jetables. La Directrice du laboratoire LANACOM, les représentants des DG de l’ANOR et des Douanes, les importateurs producteurs locaux desdites couches et les promoteurs des grandes surfaces ont pris part à cette réunion interministérielle.
Cinq recommandations ont été prise au cours de cette concertation :
1- Maintien de la mesure de suspension de la commercialisation des couches jetables en attendant les résultats d’analyses faites par le LANACOM ;
2- Constitution de la liasse documentaire à déposer au LANACOM par les Opérateurs justifiant de l’importation régulière de ces produits et permettant d’établir la traçabilité ;
3- structuration de la Filière tant au niveau des importateurs qu’en ce qui concerne les producteurs locaux ;
4- L’intensification des mesures de surveillance tant aux frontières qu’au niveau des marchés à l’intérieur du pays ;
5- Diligences en vue de l’élaboration d’une norme camerounaise en la matière.
En attendant, les mamans peuvent utiliser les couches en tissu ou les couches écologiques.
Entre temps les stocks dans les brocantes, à Mboppi et dans plusieurs marchés ne seront pas écoulés tranquillement ? Le même gouvernement a interdit les whiskys en sachet, les emballages non biodégradables, mais on vend tout ça de jour au marché sous le prétexte que les stocks doivent finir. Ça fait cinq ans déjà…