24 millions de FCFA, représentant plusieurs mois de loyer impayés, c’est le montant que revendique la propriétaire de l’immeuble abritant l’agence régionale de cette société dans la ville d’Ebolowa, région du Sud. L’information est parue le 24 avril 2020 dans les colonnes du quotidien Le Messager.
Voilà donc six mois que Marie-Danielle Abomo propriétaire de l’immeuble siège de l’entreprise Nexttel à Ebolowa n’est pas rentrée dans ses droits de bail. En effet, relate le quotidien Le Messager dans son édition du 24 avril 2020, « depuis six mois Marie-Danielle Abomo n’a pas perçu un seul sous représentant le loyer qui est estimé à date au montant de vingt-quatre millions de FCFA. Las de négocier avec la direction générale de ladite société de téléphonie en vue de rentrer dans ses droits, elle a choisi une méthode directe consistant à assiéger l’immeuble ».
Depuis plus de dix ans que le contrat est en vigueur, « ce n’est pas le grand amour entre les deux parties. Entre retard de paiement, arriérés de versement et non pris en compte des quotas de 5 % en tous points de vue, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Épuisée, la plaignante demande aujourd’hui une résiliation pure et simple du contrat afin de ne pas tomber dans une dépression psychiatrique », peut-on lire dans le journal de feu Pius Njawé.
Selon la plaignante qui s’explique dans le journal en kiosque, il s’agit tout simplement de la mauvaise foi de la part de son locataire : « J’ai constaté une mauvaise foi de la part de mon locataire, j’ai sollicité une discussion en vain. Je me retrouve dans l’obligation d’une séparation contractuelle », explique-t-elle.
D’après le journal de Pius Njawé, « un chèque représentant une partie du montant dû, a été donné au propriétaire de l’immeuble ». Cependant, en libérant les locaux, l’immeuble se trouve dans un état hors d’usage. Refusant de saisir la justice, Marie-Danielle Abomo, la propriétaire de l’immeuble, sollicite l’intervention du président du conseil d’administration de NEXTTELL, Baba Danpullo, pour que réparation soit faite.