Me Ndong Christopher, secrétaire général du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans un communiqué rendu public dimanche 8 mars 2020, se plaint des menaces récurrentes dont sont victimes les militants, les sympathisants et alliés du MRC.
Dans ce communiqué arrivé à notre rédaction, Me Ndong indique que Maurice Kamto, ses alliés et les membres du MRC sont la cible de « provocations policières » depuis le rassemblement populaire du 26 février 2020 à Douala.
« Le réseau de sécurité autour du président élu, Maurice Kamto, des alliés, des responsables du MRC et des militants, sont agressés depuis la formidable réception à Deido le 26 février 2020 organisée pour saluer la tournée présidentielle historique à l’étranger et la victoire écrasante du boycott lors du double scrutin du mois de février. Les forces de sécurité entrent par effraction dans les maisons pour menacer les femmes de nos militants, notamment en attaquant leurs enfants », a déclaré Me Ndong.
Le secrétaire général du MRC appelle de ce fait, les forces de sécurité s’abstenir de toute ingérence dans les affaires politiques : « Il est temps que les forces de sécurité du pays se ressaisissent et se retirent de l’arène politique. La terreur et la répression étatiques maintenues de manière démonstrative ne sont pas les voies de la sagesse qu’exige la situation chaotique au Cameroun, simplement à cause de la soif de pouvoir d’un homme. »
L’avocat au barreau du Cameroun dans sa déclaration, invite la communauté internationale à prendre « note des provocations » dirigées contre Kamto, ses militants et alliés depuis la démonstration de « force populaire » du parti dans la diaspora, jusqu’à chez lui.
Rappelons que le professeur Maurice Kamto, président national du Mouvement de la renaissance du Cameroun, est retourné au Cameroun dans la soirée du mardi 25 février 2020. Le chef de l’opposition, dont les partisans disent avoir remporté les élections présidentielles du 7 octobre 2018, avait quitté le pays fin janvier pour rencontrer et communiquer avec ses partisans à l’étranger, notamment après les élections d’octobre 2018 et sa remise en liberté en octobre 2019.