Quatre jours après le double scrutin local municipales et législatives, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun fait une Déclaration suite au « double scrutin-sécession » de février 2020, comme l’indique son porte-parole, Olivier Bibou Nissack qui a publié ladite déclaration sur Facebook.
Le message du boycott selon le MRC
Dans cette déclaration, Maurice Kamto salut le suivi du mot d’ordre de boycott lancé par son parti politique, en soulignant que c’est un signal fort lancé au « régime illégal et illégitime de M. Biya » et à la communauté internationale. « Le taux de participation, particulièrement faible de 23%, montre en effet que les camerounais ont, par cette abstention massive, rejetés la partition du pays par l’exclusion du scrutin des populations des régions anglophones du Nord-ouest et Sud-ouest et réaffirmé leur exigence d’une réforme consensuelle du système électoral », écrit Maurice Kamto.
La fraude, une maladie au RDPC
Même comme le RDPC avait déjà une majorité obese avant la tenue des élections, ils ont néanmoins fraudé, parce que « La fraudes est consubstantielle aux mœurs politiques du régime », selon le MRC.
Les leçons à tirer du boycott massif des élections
Le MRC soutient les recommandations de l’Union Africaine, de la conférence épiscopale nationale du Cameroun au sujet de ce double scrutin local à savoir le dialogue national inclusif pour mettre fin à la crise anglophone, les réformes de l’Etat et la réforme consensuelle du système électoral.