Quatre femmes se sont ajoutées à l’effectif au soir de la proclamation des résultats définitifs des législatives du 9 février 2020.
« Mieux que par le passé, nous devons accorder aux femmes et aux jeunes, une juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique, mais aussi en considération de l’énergie dont ils sont porteurs », ainsi s’exprimait le président Paul Biya dans l’un de ses récents discours.
De la parole aux actes, l’Assemblée nationale est passée de 57 députés femmes à la 9ème législature (2013-2020) à 61 sièges à la 10ème législature qui s’est ouverte après le double scrutin du 9 février 2020.
Ainsi, sur les 180 députés que compte l’hémicycle de Ngoa-Ekellé, 61 sièges sont occupés par les femmes soit les un tiers du nombre de députés requis.
Lorsqu’on se souvient que qu’il y a un peu plus de vingt ans, l’on comptait à peine une dizaine d’élus de la Nation de sexe féminin dans la chambre basse du parlement, il est permis d’affirmer que la promotion de la gent féminine a connu un grand pas vers l’avant, surtout que la loi y veille.
Tenez par exemple, « la constitution de chaque liste de candidats doit tenir compte des différentes composantes sociologiques de la circonscription concernée. Elle doit en outre tenir compte du genre », peut-on lire dans l’article 151, alinéa 3 de la loi portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi du 21 décembre 2012.