Selon nos sources, le port autonome de Douala(PAD) a lancé ce 2 janvier 2019, les activités de sa régie en dépit de la décision rendue par la Justice.
La décision du tribunal administratif de Douala le 31 décembre 2019 ne fait point fléchir le PAD.
Le PAD décidé à poursuivre sa lutte…
En effet, le 31 décembre dernier, le TAD a, suite à la plainte formulée par le consortium Bolloré-APMT opérant jusque-là au terminal à conteneurs du port de Douala, à travers sa filiale Douala International Terminal (DIT), instruit « la suspension des effets de la résolution du 6 décembre 2019 du conseil d’administration du Port autonome de Douala (PAD) portant création et organisation de la régie déléguée de gestion, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri et tout acte pris sur son fondement ou en son application, jusqu’à ce qu’il soit statué sur sa légalité ».
Malgré cette décision de la Justice, l’entreprise publique n’est pas d’humeur à lâcher prise car elle dit assurer la « continuité du service public » ce d’autant plus qu’elle jouit des « prérogatives de puissance publique ».
Pour sa part, l’entreprise DIT, filiale du groupe Bolloré a, dans un communiqué publié le 1er janvier 2019, a signifié que le PAD a exproprié les ex employés du précédent concessionnaire.
Une réquisition que la filiale de Bolloré qualifie d’ « illégale » puisque les équipements ainsi que ses employés reviennent à la commande de RTC, la nouvelle régie chargée de conduire le terminal à conteneurs de Douala-Bonabéri.