Selon les informations parvenues à notre rédaction, le procès des deux hommes et leurs acolytes a été renvoyé dans un mois au terme de l’audience tenue ce 27 janvier 20120 à la Cours d’appel du Centre.
La sentence prononcée le 29 octobre 2019 infligeait une peine allant de « deux à trois ans » d’emprisonnement à Mamadou Mota, premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), Mancho Bibixy, activiste de la cause anglophone et dix de leurs codétenus.
Renvoi du procès
Lebledparle.com apprend que la requête portant sur la demande de libération provisoire de cette douzaine de détenus à la prison centrale de Kondengui a été rejetée au cours de l’audience tenue ce jour à la Cour d’appel du Centre.
De ce fait, l’affaire a été renvoyée au 24 février 2020 et les accusés quant à eux font appel du Tribunal de Première instance d’Ekounou dans la capitale politique.
Ce que l’on sait de l’affaire…
Pour rappel, les concernés sont épinglés pour les faits de « rébellion en groupe » lors des émeutes de la prison centrale de Kondengui le 22 juillet 2019.
Les 4 et 5 octobre 2019, dans la mouvance des travaux du dialogue national, Paul Biya a gracié la majorité des détenus de la crise anglophone ainsi que les leaders du MRC.
Mamadou Mota n’a certainement pas pu bénéficier de la grâce présidentielle en raison de cette autre charge ajoutée à la marche récriminée de janvier 2019 qui a causé préjudice à ses camarades de parti et lui.
Pour sa part, le syndicaliste anglophone Mancho Bibixy, au moment où la condamnation tombe, avait déjà écopé de « 13 ans de prison pour des faits de terrorisme », rappelle Le journal du Cameroun.