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Cameroun : Le procès des trois militaires accusés de massacre d’enfants à Ngarbuh s’ouvre le 17 décembre 2020

Ngarbuuh

C’est au Tribunal militaire de Yaoundé que comparaitront les trois militaires impliqués dans le massacre de Ngarbuh dans la nuit du 14 février 2020.

Ngarbuuh
 Les enfants victimes (c) Droits réservés

A la suite du drame survenu à Ngarbuh au Nord-Ouest le 14 février 2020, le chef des forces armées camerounaises le périssent Paul Biya avait instruit l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre le chef de bataillon Nyangono ZE Charles Éric, Commandant du 52ème bataillon d’Infanterie motorisée(BIM) et tous les militaires ayant participé à l’opération de Ngarbuh.

Ajouté à cela l’arrestation des trois hommes en tenue à savoir : le sergent Baba Guida, le gendarme Sanding Sanding Cyrille et le soldat de 1ère classe Haranga qui ont « participé à une opération ayant causé la mort de plusieurs personnes et des incendies des maisons », révélait le rapport d’enquête publié le 21 avril 2020 par le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.

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C’est le procès de ces trois militaires qui s’ouvre le 17 décembre 2020 selon les confidences du porte-parole l’Armée colonel Cyrille Serge Atonfack à l’Agence France Presse(l’AFP) le mercredi 25 novembre 2020 : « Trois militaires sont renvoyés devant le tribunal militaire de Yaoundé pour meurtre, incendie et destruction, violence sur une femme enceinte et violation de consignes », a-t-il confié à notre confrère.

Le 21 avril 2020, Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République a rendu public le rapport d’enquête sur la tragédie de Ngarbuh sous instruction du président Paul Biya.

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Les résultats des enquêtes salués aussi bien par la communauté nationale qu’internationale indiquaient que les victimes qui avaient été enterrées, le président Paul Biya, avait ordonné leur exhumation afin de leur réserver des obsèques dignes et les familles des victimes seront sans doute indemnisées.


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