Dieudonné Nyemeck n’est plus de ce monde. Le corps sans vie du proviseur du lycée biligue de Nguélémendouka a été découvert ce jeudi matin à Minkan, lieudit Chapelle, pendu au bout d’une corde, laissant croire à un acte de suicide. Dans une lettre adressée à sa hiérarchie et retrouvée sur les lieux du drame, le défunt évoque les raisons qui l’auraient poussé à un tel geste désespéré. Nyemeck y fait état d’un cambriolage survenu dans son bureau, au cours duquel du matériel destiné à l’organisation des examens aurait été volé. C’est l’ouverture d’une procédure judiciaire liée à ce vol qui aurait profondément affecté le proviseur.
Le poids de cette affaire, couplé à d’autres difficultés rencontrées dans l’exercice de ses fonctions, aurait fini par le submerger.
Une enquête en cours
Les autorités locales ont ouvert une enquête pour tenter de comprendre les circonstances exactes de ce drame. Les témoignages des collègues, des élèves et des parents d’élèves seront précieux pour éclaircir cette affaire et déterminer si d’autres facteurs ont pu contribuer au geste désespéré de Dieudonné Nyemeck.
La nouvelle du suicide du proviseur a jeté un grand froid au sein de l’établissement et de la communauté éducative du Haut-Nyong. Les élèves, les enseignants et les parents d’élèves sont sous le choc et tentent de faire face à cette épreuve.