Les députés sortants du RDPC ont déposé recours contre l’UNDP au Conseil constitutionnel le 12 février 2020.
Motif de la requêté
Selon les informations que nous livre EcoMatin l’Union nationale pour la démocratie et le progrès(UNDP) est accusé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) de « fraude électorale et corruption » aux législatives dans les bureaux de vote des arrondissements de Ngaoundéré 1er, 2ème et 3ème et Nyambaka, région de l’Adamaoua.
Les requérants
Le journal indique que la requête est introduite au Conseil constitutionnel par les députés du parti de la flamme aux rangs desquels Hamadou Ali Bachir, Zoubaïnatou Salihou épouse Mohamadou Bassirou, Koulagna Abdou.
Les élus de la Nation du parti au pouvoir souhaitent de ce fait que les résultats du scrutin soient annulés dans les arrondissements du département de la Vina, région de l’Adamaoua.
Par ailleurs, les parlementaires révèlent que le parti de Bello Bouba a enfreint les règles de campagne électorale dans ces localités : « Ce parti n’a pas cru devoir arrêter comme les partis concurrents à l’instar du RDPC, sa campagne électorale le samedi 8 février à minuit. En effet, cette formation politique a poursuivi sa campagne jusqu’à 2H30min du matin, rompant ainsi l’équilibre devant résulter du traitement égalitaire des candidats », rapporte EcoMatin.
A ces récriminations se précise « l’achat des consciences des électeurs », contre « une rétribution financière ».
Le dernier mot revient donc désormais à Clément Atangana qui saura donner le verdict d’une quarantaine de requêtes formulées par une dizaine de partis politiques dans le cadre des législatives.