Dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque le 02 févier 2021, le Syndicat national des enseignants du Supérieur annonce une grève cette fois-ci « illimitée » à partir du 8 février prochain si les plaintes formulées n’ont pas toutes trouvé une réponse favorable venant de la hiérarchie.
Le 25 janvier 2021, les enseignants des huit universités d’Etat au Cameroun ont unanimement boudé les amphithéâtres.
Ils ont observé une grève de plusieurs jours en raison du non-paiement de la prime de modernisation et de la recherche universitaire. Mais dans un communiqué daté du 30 janvier 2021, du Syndicat national des enseignants du Supérieur(SYNES) a ordonné la reprise des cours dans les amphithéâtres après une sortie du ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur le Pr Jacques Fame Ndongo, annonçant le paiement de la prime revendiquée.
Si les universitaires ont repris les cours ce 1er février 2021, ils font savoir que les amphithéâtres seront à nouveau déserts au cas où les autres primes ne sont pas payées.
« La grève reprendra le 08 février 2021 cette fois-là de façon illimitée, au cas où le paiement de la prime spéciale et des prestations académiques à tous les enseignants concernés par les revendications, n’est pas effectif », a prévenu dans les colonnes du journal d’Haman Mana, le Pr Blaise Mtopi Fotso, secrétaire national du SYNES.
En effet, le SYNES fait savoir que près de 2000 enseignants d’universités d’Etat sur les 5000 que compte le Supérieur, n’ont toujours pas reçu la prime querellée.
Or au ministère de tutelle, Jan Paul Mbia, chef de la communication du Minesup, indique que « les banques paient par vagues » et souligne que « cet argent est là, mais il y a ce qu’on appelle les arbitrages de souveraineté », explique-t-il dans le quotidien bleu déplorant toutefois des « tendances de manipulation qui se cachent derrière ce mouvement »