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Cameroun : Le trafic d’ossements humains se porte bien dans les régions l’Est et de l’Adamaoua

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Les régions l’Est et de l’Adamaoua, sont devenues le ventre mou des trafiquants d’organes humains. Les peaux des morts sont devenues la chose du monde la plus recherchée. C’est du moins le gros dossier que nous proposent nos confrères du bihebdomadaire Repères en kiosque ce matin du 17 avril 2019.

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Trafiquants d’organes aux arrêts (c) Droits réservés

Depuis quelques mois des individus aux instincts sadiques voire cyniques se sont lancés dans une entreprise peu orthodoxe, qui consiste à exhumer les corps pour récupérer des organes à des fins mercantilistes.

À en croire nos confrères de Repères, cet exercice est devenu le sport favoris pour certains, au point d’en faire un marché : « plusieurs de ces commerçants d’un autre genre ont été appréhendés la semaine dernière dans la ville de Batouri, agglomération située dans la région de l’Est. 6 trafiquants d’ossements humains, dont 3 centrafricains et 3 Camerounais, ont été pris la main dans le sac, avec en leur possession des ossements humains qu’ils s’apprêtaient à vendre ». Relate nos confrères du Bihebdomadaire Repères en kiosque ce mercredi 17 avril 2019.

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Appréhendés par les éléments de la brigade de gendarmerie de Batouri, ces derniers ont été placés sous mandat de dépôt provisoire par le procureur de la République auprès du tribunal de première instance.

Si les premiers éléments de l’enquête révèlent que le plus gros du trafic d’ossements humains se déroule dans le département du Lom et Djérem, ils précisent également que la région de l’Adamaoua en est devenue l’épicentre.

« Comme les trafiquants de Batouri, de nombreux autres receleurs d’ossements humains appréhendés dans diverses localités du territoire national affirment se procurer leur marchandise particulière dans la région de l’Adamaoua. Un présumé trafiquant arrêté à Douala le 16 mars 2019 a également corroboré ces allégations. Son butin, il se l’est procuré dans la localité de Mbanti, arrondissement de Banyo, département du Mayo – Banyo, région de l’Adamaoua. Apprend-on dans les colonnes de Repères.

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“Dans la région incriminée, le trafic fait rage. En l’espace de 5 mois, plus d’une dizaine de fossoyeurs de tombes ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Selon des informations des forces de maintien de l’ordre relayées par nos confrères du Journal Repères, les trafiquants ciblent en priorité les sépultures musulmanes. Ceci parce que ces dernières sont peu profondes. Ce qui facilite les fouilles. En plus ce business illicite est très rentable. Les prix d’une cargaison peuvent grimper jusqu’à 25 millions de FCFA”, renseigne le bihebdomadaire Repères.


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