La situation des arbitres au Cameroun est de plus en plus préoccupante. Malgré les efforts de communication et les pressions exercées par leur association, les arbitres de football camerounais disent n’avoir toujours rien reçu de la Fecafoot. Les hommes en noir revendiquent le paiement de arriérés de salaires auprès de l’instance. Une situation qui affecte non seulement les arbitres d’élite one et two, mais aussi ceux des régions, créant un climat de frustration et de mécontentement généralisé.
Simon Ngoon Mbeleck, l’un des leaders de l’association camerounaise des arbitres de football, s’est exprimé sur la situation, soulignant l’importance de défendre les intérêts de ses collègues.
Lebledparle.com vous propose un extrait d’une de ses récentes sorties. Lire ci-desous :
La situation devient extrêmement compliquée
« Nous sommes les leaders de notre association. Raisons pour lesquelles nous avons le devoir de protéger et défendre les intérêts de nos camarades arbitres en activité. Il y a trois mois, nous avons dénoncé le fait que les arbitres n’étaient pas payés. Certains ont cru que c’était une manière de mettre du plomb dans la gestion de la Fecafoot. Il a fallu qu’Equinoxe relaie cette information afin que la Fecafoot puisse payer une partie des émoluments. Je reviens aujourd’hui parce que la situation ne fait que s’empirer. Nous comptons avant la Coupe du Cameroun, dont les 32e de finale ont commencé ce mercredi 15 mai 2024, les arbitres d’élite one traînent jusqu’à douze journées d’arriérés. Il faut ajouter la finale de la Coupe du Cameroun de l’année dernière, les arbitres n’ont jamais été désintéressés.
Aujourd’hui, on attaque les 32e de la Coupe du Cameroun. Les arbitres n’ont même pas reçu un cinq francs. En élite two, ils ont près de sept journées sans être payés. Dans certaines régions comme le Littoral, les arbitres n’ont pas été payés également. Donc vous comprenez que la situation devient extrêmement compliquée. J’attire l’attention de la Fecafoot une fois de plus pour qu’elle se manifeste convenablement », a déclaré Simon Ngoon Mbeleck.