Très tôt ce matin du mercredi 02 mai 2018, ils ont assiégés l’esplanade du ministère de la justice pour réclamer leurs droits.
Le 02 avril 2018, les résultats des admissions au Barreau du Cameroun ont été publiés. Ces résultats ont créé des mécontents qui ont contesté la liste publiée par le ministre de la Justice. Ce collectif d’Avocat indigné a adressé ce mémorandum au Président de la République pour son intervention et son arbitrage.
Un mois après, les avocats stagiaires manifestent pour leurs droits contre ce qu’ils qualifient « d’injustice » et disent « non au coup d’état judiciaire contre le citoyen camerounais par la confiscation de la profession d’Avocat. À peine 2000 Avocats au barreau du Cameroun. C’est un Avocat pour 1300 camerounais, alors que la ville d’Abidjan seule à 5000 Avocats », peut-on lire sur l’affichage en français et en anglais.
Face à cette situation, les Avocats stagiaires appellent le Président Paul BIYA au secours et sollicitent de sa part un arrêté additif pour leur admission au barreau.
La police présente sur les lieux pour encadrer la manifestation brandit l’arrêté d’interdiction de manifestation et les avocats stagiaires exigent une notification par exploit d’huissier.
Au moment où nous quittons les lieux, le Sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 1 est entré en pleine négociation avec les Avocats stagiaires.
Pour rappel, en marge de la rentrée solennelle du Barreau du Cameroun, une cérémonie de reconnaissance a été organisée à l’endroit des bâtonniers émérites : YONDO BLACK, Bernard MUNA, Patrice MONTHE, Charles TCHOUNGANG, SAMA Francis.