Au terme de la 27ème session ordinaire de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) tenue le 15 janvier 2020 à Yaoundé, son président Chemuta Divine Banda a annoncé la mise en place du programme d’enseignement des droits de l’Homme à tous les niveaux de l’enseignement national.
Ces travaux de la 27ème session ordinaire de la CNDHL, ont permis au président de la Commission de faire le point sur la situation des droits de l’Homme au Cameroun. Selon le constat, la situation reste marquée par des allégations de violation se rapportant aux droits civils et politiques, aux atteintes à l’intégrité physique et morale liées aux vindictes populaires, ainsi qu’au phénomène d’enlèvement et prise d’otage. Les restrictions au libre exercice des libertés de réunion et de manifestations publiques, la situation des libertés d’expression et de communication etc.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a tablé pour un budget de 1,4 milliard de FCFA pour l’exercice 2020. Cette somme rendue publique le 15 janvier va permettre de répondre « aux exigences toujours croissantes du travail ».
À en croire Chemuta Divine Banda, le président de la CNDHL, il sera mis en place en cette année un programme d’enseignement des droits de l’Homme à tous les niveaux de l’enseignement national. Le renforcement des capacités des personnels de la Commission et la contribution à l’amélioration des conditions de détention feront aussi partie des activités de la CNDHL, qui entend aussi s’atteler à la mise en place d’un dispositif de gestion des plaintes, la création d’antenne dans les dix régions du pays, ainsi que la publication de tous les rapports annuels.
Pour clore la session, Chemuta Divine Banda est revenu sur les difficultés rencontrées dans l’implémentation des droits de l’Homme sur le triangle national. Ici figurent en bonne place le déficit de personnel et l’accès difficile à certaines zones pour travailler.