Après la fin du contrat avec le port autonome de Douala sur le Terminal à conteneurs, les employés de DIT réclament leurs droits.
Le 31 décembre 20219, les clauses entre le port autonome de Douala et Douala International Terminal est arrivé à terme d’expiration.
Depuis le 1er janvier 2020, l’entreprise étatique a pris possession du Terminal à conteneurs de Douala Bonabéri à travers sa régie RTC.
Seulement, les employés de la filiale Bolloré réclament les droits d’assurance, épargne retraite, souscrits lors de la signature des contrats de travail.
Pour la compagnie, renseigne CRT Web, les états sont disponibles mais le paiement dépend de l’engagement des responsables de Douala International Terminal(DIT).
{source }
<blockquote class= »twitter-tweet » data-lang= »fr »><p lang= »fr » dir= »ltr »>Ex-employés de Douala International Terminal reclament les droits d'assurance épargne retraite, souscrits lors de la signature des contrats de travail. <br>Pour la compagnie d'assurance, les états sont disponibles mais le paiement dépend de l'engagement des responsables de la DIT. <a href= »https://t.co/Qq3koXD3rQ »>pic.twitter.com/Qq3koXD3rQ</a></p>— CRTVweb (@CRTV_web) <a href= »https://twitter.com/CRTV_web/status/1219456033753530368?ref_src=twsrc%5Etfw »>21 janvier 2020</a></blockquote>
<script async src= »https://platform.twitter.com/widgets.js » charset= »utf-8″></script>
{/source}
L’ordre de la présidence de la République
De mémoire, au mois d’octobre 20019, une correspondance signée du Secrétaire général à la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, adressée au directeur du port autonome de de Douala (PAD), instruisait le directeur du PAD d’attendre les conclusions définitives de l’affaire qui oppose le groupe Bolloré au Port autonome de Douala devant les juridictions camerounaises.
« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir suspendre les travaux de finalisation des termes du contrat de concession, ensemble ses annexes, avec la société Terminal Investment ltd, adjudicataire provisoire de la concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri… », écrit Ferdinand Ngoh Ngoh à Cyrus Ngoh.
D’après ce document confidentiel qui arrivé à notre rédaction, le président Paul Biya demande d’attendre « les conclusions définitives de l’affaire société APM Terminals BV et Bolloré SA contre Port autonome de Douala, pendante au tribunal administratif du Littoral à Douala, et portant sur la requête aux fins de sursis à l’exécution de la décision n° 0006219/DG/PAD du 8 janvier 2019 ». C’est à cette date, faut-il le souligner, que le PAD avait décidé d’exclure Douala International Terminal (DIT), filiale du consortium Bolloré-APMT, de la course au renouvellement de la concession de cette infrastructure portuaire.
Bras de fer PAD-DIT
Au mois de décembre de la même année, le directeur du PAD sommait DIT de libérer les droits de 440 employés vu la fin de la concession qui s’annonçait le 31 janvier 2019 ce qui ne convenait pas à la filiale de Bolloré qui exigeait une prorogation jusqu’en 2023 selon les clauses qui auraient été signés avec le contractant.
« Face à l’obstination de Douala International Terminal à refuser de liquider les droits des personnels avec la fin imminente de l’entreprise DIT et de son départ du terminal à conteneurs, Cyrus Ngo’o a convoqué d’urgence les responsables de cette entreprise à une réunion d’urgence cet après-midi (17 décembre, Ndlr) », avait noté Cyrius Ngo’o, directeur du port autonome de Douala dans son communiqué ce 17 décembre.
Le tribunal administratif du Littoral, au vu des conclusions de l’affaire a annulé la procédure mais à partir du 2 janvier 2020, le PAD a pris possession du Terminal à conteneurs de Douala Bonabéri à travers la régie RTC.